A l’occasion de cette journée porte ouverte organisée ce mercredi 22 mai 2019, la Présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC), a fait part des prérogatives de cette institution aux representants des membres du gouvernement, des institutions républicaines et des Forces de sécurité et de défense qui ont pris part à cette journée. Objectif de ces journées, est de donner plus de visibilité à la Haute Autorité de la Communication, tout en signifiant que cette institution est au service de toutes les composantes de la société guinéenne.

Au cours de cette première édition des journées portes ouvertes, il a été question pour Mme Martine Condé, première responsable de l’instence de régulation des Médias, de passer en revue des prérogatives, de l’historique et de la présentation de outils de cette institution.
«L’histoire de l’organe de régulation des médias en Guinée se confond avec celle du processus de démocratisation du pays entamé dans les années 1990. Suite donc à l’adoption et à la promulgation de la première loi sur la Liberté de la presse sur la libéralisation des médias, et de la Loi sur le CNC en 1991, le Conseil National de la Communication est mis en place en 1992 pour accompagner la naissance des premiers journaux privés. Après 23 ans d’existence, le CNC s’est transformé en Haute Autorité de Communication en 2015. D’où, l’entrée en vigueur d’une nouvelle constitution et des lois organiques sur la liberté de la presse et sur la HAC en 2010», a rappelé la Présidente de la l’institution.

Grâce à ce changement a-t-elle dit, l’organe de régulation des médias voit son champ de compétence élargi, et qui s’explique par son contrôle général des médias, la délivrance des autorisations de création des radios et télévisions, la formation des journalistes, certification des écoles de journalisme.

Avec sa mission de veille sur tous les différents médias : écrits, audiovisuels, presse en ligne, web radio et web télévision, la HAC à travers son cahier de charge, travaille en conformité des contenus diffusés, en lien avec les règlements.
« Notre institution tient surtout compte de la déontologique qui est une nécessité pour nous de pouvoir prévenir des dérives, susceptibles d’avoir des conséquences graves sur la stabilité du pays, le fonctionnement des institutions de la République ou sur la quiétude sociale», a fait savoir Mme Condé à ces hôtes, dans un discours prononcé.s

Si la liberté de la presse est un acquis selon elle, son exercice doit se faire dans un cadre qui doit permettre d’informer de manière juste et transparente le public, d’assurer l’expression des différents courants de pensées, de promouvoir la paix, la démocratie, l’Etat de droit et le développement économique et social.

Quand aux outils pouvant permettre de mener à bien leur mission, la Haute Autorité de la Communication, reconnaît avoir sous sa main, plusieurs instruments ces dernières années. « De nos jours, nous avons comme innovation, la mise en place d’un système de monitoring, le SYSMAPI (système de monitoring audiovisuel par internet). Ce nouveau système nous permet de suivre en temps réel, les radios et télévisions, d’enregistrer les contenus diffusés et les conserver également. Ce dispositif est renforcé par la création, il y a deux ans, des points focaux dans les régions administratives.»

Jeudi, ces journées portes ouvertes vont se poursuivre à Conakry avec les représentants du corps diplomatique et consulaire, les ONG, Organisations Internationales et la Société Civile. Elles prendront fin le vendredi avec les associations et organes de presse.

Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno