Ce mercredi 29 mai où il s’est apprêté à l’execerce qu’a déjà fait la plupart de ses ministres, Dr Ibrahima Kassory Fofana, chef du gouvernement, a défini sa position autour de ce débat portant sur le projet de nouvelle constitution. Il a fait savoir pendant la phase question réponse, juste après sa prestation sur le bilan de la primature qu’il dirige il y a de cela un an.

En donnant sa réponse à cette question de savoir s’il est « pour ou contre » d’une nouvelle constitution pour la Guinée, le chef du gouvernement a d’abord défini deux aspects différents, mais avec une même réponse. En tant que citoyen, Kassory Fofana s’est montré favorable à celle-ci, et également favorable en tant que premier responsable du gouvernement guinéen.
« Concernant cette question de la nouvelle constitution, en tant que citoyen je dis “OUI”, en tant que gouvernant, je dis “OUI”. Donc, je dis doublement oui à la nouvelle constitution pour la Guinée», s’est positionné Kassory Fofana.

Pour le natif de Forecariah, les débats que font les citoyens autour de cette constitution entre ces deux alternatives c’est-à-dire le pour et contre, donnent l’impression que les gens sont en train aujourd’hui de violer cette constitution. Pourtant a -t-il poursuivi, c’est celle-ci ( constitution), qui garantit la libre opinion.
« Il faut que les gens comprennent, que l’on soit d’accord ou pas, c’est dans la diversité d’opinions que repose cette question», a rappelé le Premier ministre, et de préciser tout de même: « au gouvernement, les ministres ont été individuellement invités à se prononcer sur le principe de oui ou non à la nouvelle constitution. Sans doute, ils ont repondu oui», a dévoilé l’homme de la primature.

Pour justifier cette position de ces ministres, Kassory a confié que la question d’illégitimité et d’illégalité de la constitution existante qui n’a d’ailleurs pas fait l’objet de suffrage universel, ne doit pas être prise en compte. Pour appuyer ces propos, le PM pense qu’en se référant de cette constitution en vue, plusieurs aspets restent à revoir. Car, même dans le combat actuel selon lui, la confusion des dispositifs conformément à la fonction du Président et du premier ministre, les choses ne sont pas du tout clair. C’est pourquoi il a déclaré que cette constitution fait perdre la Guinée, sa marque habituelle et historique qui reposent sur le panafricanisme.

Pendant que Me Cheick Sacko, ministre sortant du département de la justice guinéenne a signifié dans sa lettre de démission ne pas avoir été associé à la rédaction clandestine de la nouvelle constitution guinéenne, Ibrahima Kassory Fofana lui, a juré ne pas avoir vu jusque-là, aucun document d’une quelconque nouvelle constitution.

Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno