Face à la presse ce lundi 03 juin, les agents de la police routière par l’entremise du contrôleur général, ont lancé un message fort à l’endroit des parents qu’ils estiment avoir livré les engins à leurs enfants lors des fêtes, surtout à Conakry.
Cette pratique qui ne reste pas sans conséquences, reste une préoccupation de la direction générale de cette police. Pour donc minimiser ce fléau cette fois-ci, M. Camara en compte travailler à travers ses agents pour dit-il, faire comprendre aux gens qu’il faut fêter à la limite de nos droits, au risque de transgresser ceux des autres.
Alors que la fête du ramadan, après 29 jours de jeûne, se fête demain mardi 04 juin en Guinée. Le ministère de la sécurité et de la protection civile à travers la police routière, annonce déjà quelques mesures correctives pour tous ceux-là, surtout des motards qui tenteront de conduire à sens inverse.
Devant cette situation constatée depuis et qui est à la base des désastres enregistrés chaque année pendant les fêtes à Conakry et dans certains coins de l’intérieur du pays, la police pointe du doigt aux parents, considérés comme des acteurs de ces cas d’accident que commettent souvent ces mineurs.
« Il faudrait que les parents comprennent que si jamais la police intercepte un mineur au volant, il sera traité avec tolérance zéro. Ceci n’est pas dans le cadre d’une enquête ou d’un contrôle d’initiative mais, c’est une infraction prévue et punie par la loi que la police ne passera jamais de côté pour son application», a lancé le contrôleur général.
Pour mettre en accomplication cette décision, la direction de la police routière a confié que tout engin roulant conduit par un mineur, sera pris en flagrant délit et immobilié jusqu’àpres les fêtes suivi de l’interpellation des parents de l’auteur.
« Nous ne tolérons jamais une telle situation s’expliquant par un cas d’accident provoqué par un mineur lors de ces fêtes. Il faudrait que vous les médias présent ici, que vous nous aider dans le cadre de cette sensibilisation pour que les gens comprennent généralement, qu’il ne faudrait pas que l’excès de fête nous conduises aux cas de malaises et désastres dans les familles. Acceptons de feter dans la limite de nos droits afin d’éviter de transgresser à ceux des autres.»
Déjà, trois (3) services ont été recrutés, lesquels vont accompagner la police routière afin de bien accomplir cette mission pendant et après cette fête de ramadan.
Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno