Cela paraît comme l’ADN des cadres de l’administration guinéenne qui ouvrent constamment un autre boulevard de congé après la célébration de chaque fête et surtout celle des musulmans. Comme toujours donc, les bureaux restent assez pâles encore ce mercredi, 05 juin 2019.
Les symptômes d’un jour déclaré férié se manifestaient dans toute la capitale guinéenne cela tant dans les rues qu’au sein même de l’administration et voire aussi dans les ecoles au niveau des salles de classes.
Délibérément, plusieurs ministères sont restés vides, une chose qui impact l’économie nationale puisqu’à vrai dire, cette absence massive des cadres étouffe l’entrée d’une importante somme de recette et dégrade beaucoup le climat de développement.
Mais que dire si ce développement même dont on parle n’est qu’une simple supposition aux yeux de nos gouvernants qui ne pensent pietrement à la croissance économique dont rêve chaque citoyen guinéen. Sinon comment comprendre que de telles absence insolites se répètent sans aucun motif et à la fin aucune sanction infligée.
A kaloum ce mercredi matin nombreux ont été des bureaux dans lesquels on ne retrouve presqu’aucun responsable et dans les rues, on pouvait encore sentir la poursuite de la célébration de la fête. Dans cette magouille et dans ce désordre total, on veut faire croire la population que tout tourne vers un décollage économique.
Sur ces routes, si vous êtes propriétaire d’engin roulant, vous êtes libre de circuler car aucun embouteillage ne vous fait perdre votre temps et si vous avez des rendez-vous ou des entretiens importants, prière de patienter la semaine qui suivra celle de la célébration de cette fête du ramadan parce qu’à vrai dire, nos dirigeants se font le devoir de continuer la célébration de l’Aïd El Fitr sans encombre. Ce qui signifie que le gouvernement s’annonce comme un lieu où tout est permis et aucune sanction ne se lève contre ces réalités teintées de déboire. Dommage donc pour le développement de ce pays aux ressources humaines paresseuses, égoïstes et inconscientes.
Dans les ecoles le constat reste aussi alarmant. Là même si les responsables viennent en grand nombre, les apprenants eux, détiennent un autre calendrier qui en juxtaposition avec celui de l’administration en question relance sur un congé après chaque fête.
En attendant, il reste à savoir si le mandat de ce désordre prendra fin un jour vu que cela devient pour beaucoup comme une coutume qui ne mérite aucune sanction.
Pour maguineinfos.com
BAH Mohamed