Comme à l’accoutumée, l’Assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée s’est tenue ce samedi, 08 juin 2019 à son siège. Une assemblée au cours de laquelle plusieurs sujets d’actualité ont été débattus notamment la mort de l’étudiant à l’Université de Labé, Amadou Boukariou Baldé le 31 mai dernier.

Présidée par Cellou Dalein Diallo, cette assemblée a connu plusieurs actions qui ont marquées  l’esprit de plus d’un. Parmi ces dernières figurent l’assassinat d’Amadou Boukariou Baldé pour des raisons injustifiées conformément aux lois de la République dont l’UFDG fustige fermement.
« Les forces de l’ordre ont fait encore la semaine dernière une victime en la personne d’Amadou Boukariou Baldé, étudiant à l’Université de Labé. Il a été la énième victime des forces de l’ordre. Nous avons à travers un communiqué de la direction nationale du parti exprimé notre indignation et marqué notre solidarité et soutien à sa famille », a regretté le président de cette formation politique.

Pour le chef de file de l’opposition, ces bavures ne les empêcheront pas de continuer à dénoncer et combattre dans le cadre d’une jeune démocratie réussie. « Nous ne cesserons jamais de dénoncer les crimes commis par ceux-là qui sont chargés d’assurer la sécurité des citoyens Guinéens. Malheureusement comme le savez, ils jouissent toujours d’une impunité totale. Ceux qui sont décédés ici à l’occasion de nos manifestations, il n’y a jamais de suite. Cette impunité qui encourage la récidive, nous avons le devoir de la dénoncer et de la combattre », a-t-il laissé entendre.
A en croire la deuxième force politique du pays, plusieurs défis les attendent dans les prochains jours. Des défis pour lesquels la mobilisation de tous les fils et toutes les filles est requise.
« Nous avons beaucoup des défis, la situation est particulière. Nous avons trois défis essentiels à savoir l’installation des conseils et des chefs de quartiers, l’installation des conseils régionaux et le défis le plus important à l’heure actuelle, c’est le 3ème mandat. Le 3ème mandat, il n’y aucun moyen juridique de s’octroyer un 3ème mandat, la constitution a verrouillé les dispositions relatives au nombre et à la durée des mandats en disant que ces dispositions ne peuvent pas faire l’objet de révision. Ils n’ont aucun moyen juridiquement valable de sortir, de faire sauter ce verrou…», a conclu Cellou Dalein Diallo.

Pour maguineeinfos.com, Mamadou Adama Barry