Tinkisso, une ONG un modèle hybride d’organisation non gouvernemental qu’il faut appuyer car les actions sont concrètes et constituent aujourd’hui des problèmes de santé publique. ONG Tinkisso a pour vocation de remplir un rôle social absolument fondamental en tant que courroie de transmission de valeurs de solidarité et de lutte contre les inégalités sociales.
Nous intervenons dans les domaines de la santé publique et communautaire, le développement communautaire et la mise en place de crédit rotatif au sein des groupements comme activités d’accompagnement. Le mode d’intervention de Tinkisso consiste en une approche participative basée sur l’implication des bénéficiaires dans le processus d’étude, d’évaluation et de suivi des projets. L’ONG procède à l’identification des besoins à travers des études, des monographies définissant les problèmes. Les solutions à apporter à chaque problème sont négociées avec les populations concernées. Pour ce faire nos activités porte essentiellement sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement, par la mise à disposition d’une solution chloré, le Sur’Eau, de la javel, du gel, le nettoyage de cuves, la désinfections et la désinsectisation. Le Sur’Eau est mise à disposition des ménages au prix des plus bas (10 000 GNF qui traite 2000 litres d’eau), afin de le rendre accessible à tout le monde, toutes les couches sociales du pays.
Pour pouvoir soutenir nos activités d’aide aux communautés en zone rurale et avoir ce prix préférentiel sur le Sur’Eau, nous faisons appel à toutes les bonnes volontés qui nous accompagnent par les dons en natures, en numéraires et/ou en matériels. Néanmoins, nous avons dû trouver d’autres sources de financement complémentaires. C’est ainsi, que nous avons commencé la production de produits d’hygiène (restant bien évidemment dans la logique de notre vocation : hygiène et assainissement). Le produit des ventes de ces produits d’hygiène (javel et gel) permet de soutenir en partie nos actions sociales et de subventionner le cout du Sur’Eau.
Notre stratégie de vente est basée essentiellement sur le marketing social, c’est à dire un marketing vertueux au service de la santé visant à modifier les comportements. Il s’agit d’obtenir, d’un groupe de personnes ciblées, des changements d’habitudes ou de comportements, au bénéfice de leur bien-être et de celui de la société. Il se révèle particulièrement adapté pour le Sur’Eau, car il permet de déployer des programmes de prévention et de sensibilisation à des problématiques de santé.
Nous intervenons sur toutes les régions administratives du pays, de Conakry à N’Zérékoré, en passant par Boké, Kindia, Mamou, Kankan, Faranah. Nos points focaux sont actifs dans toutes ces régions, intervenant par des animations en zone rurale sur le processus de traitement de l’eau, par la vente en porte à porte, le dépôt vente et de la vente directe. Nous collaborons également avec des associations de femmes en mettant à leur disposition des produits à placer dans les ménages. D’une part il s’agit pour ces groupements d’activités génératrices de revenu, et d’autre part, pour notre ONG il s’agit d’amener ces femmes à modifier leurs comportements par la pratique et la promotion du TED (traitement de l’eau à domicile).
En effet, les femmes sont dans notre société les pourvoyeuses de l’eau dans nos ménages. Nos activités portent sur la production et ventes de Sur’Eau, de javel et de gel. Nous offrons la désinfection et désinsectisation des maisons, des commerces, des bureaux, des bâtiments administratifs, etc… Aussi, nous proposons le nettoyage des cuves et la mise à disposition de filtres pour une meilleure qualité de l’eau. Il faut savoir que 96% de l’eau des cuves et bacs à eau installés sur les toits des immeubles contiennent des taux de coliformes au-dessus de la norme comme le confirme l’enquête réalisée en novembre 2018 par l’équipe de Tinkisso. La même enquête a révélé́ que 80% de l’eau de boisson se trouve contaminé entre le puisage, le transport et la manipulation à domicile. Ce qui nous a poussés à intensifier notre communication autour de cette activité et à assurer à la population des solutions simple à des questions de santé.
L’Etat guinéen investit plus de 20 millions de dollars chaque année dans la prise en charge des maladies liées à la qualité́ de l’eau, le manque d’hygiène et d’assainissement car ces maladies pour la plupart constituent les deuxièmes et troisième causes de consultation dans nos formations sanitaires. De ce fait, un soutien institutionnel de l’Etat, des Partenaires Techniques et Financiers et des collectivités locales appuyant le marketing social de Tinkisso, contribuera de manière substantielle à réduire les dépenses publiques sanitaires, ainsi que la pauvreté. Sachant que les ménages connaissent deux à trois épisodes de diarrhée par mois, affectant surtout les enfants, ce qui représente une charge considérable, d’autant plus qu’une de ces consultations peut coûter jusqu’à 100 000 GNF
Tinkisso antenna