Libéré provisoirement en fin de journée du vendredi 6 juillet après un long interrogatoire, Aboubacar Deen SOUARE affiche confiance. Malgré les traitements qualifiés par les proches d’inhumains pendant son interpellation et sa détention à la gendarmerie régionale de Kindia, l’étudiant en master II de l’Institut de Management (IMAN) de Dakar ne compte pas s’arrêter là.

Mais au lendemain de cette libération, il lui a été interdit de communiquer sur le bras de fer qui l’oppose au Recteur de Foulayah Jacques KOUROUMA avant leurs auditions à la justice le lundi 8 juillet prochain.

Pour des faits d’enquêtes mais surtout pour le secret de l’instruction, ordre a été donné aux camps Jacques KOUROUMA et Aboubacar Deen SOUARE de s’abstenir de tout commentaire sur le dossier.

Accusé de s’être rendu à l’université de Foulaya dans la nuit du jeudi 4 juillet pour y enterrer des fétiches, Deen SOUARA ne trouve pas d’objection à cette décision des autorités judiciaires de Kindia. Alors que l’affaire fait la une de la presse locale, les proches de celui qui accuse Jacques KOUROUMA de détention d’un faux diplôme de Docteur, voient une intimidation dans les démarches. Pour eux, toute cette violence infligée à Deen SOUARE pendant son interpellation et sa détention, vise à le décourager et à l’amener vers l’abandon de son objectif.

Selon nos informations, en plus des deux protagonistes, les vigiles à la base de l’interpellation de Deen SOUARE dans l’enceinte de l’université seront également entendus à la justice au titre de témoins.

Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia