Officiellement lancés le 4 mai dernier lors de la visite du Président de la République dans la préfecture, les travaux des infrastructures au compte de la fête de l’indépendance affichent aujourd’hui un double visage. Si ceux des forces de sécurité avancent plus au moins bien, il faut retenir que les travaux des autres chantiers attendent jusqu’à présent leur démarrage.
A moins de quatre mois de la célébration de cette fête de l’indépendance dans la ville des agrumes, le constat dans les chantiers est loin de rassurer l’opinion. Sur les huit infrastructures ciblées dans la ville, seulement la moitié connait le démarrage des travaux. Il s’agit des gendarmeries régionales et départementales, la sûreté et le commissariat central. Dans les trois premiers, une avancée notoire est à signaler. Les bâtiments faits en briques stabilisées sont aujourd’hui au stade des toitures. Quant au commissariat central, les travaux se trouvent jusqu’à présent au niveau du soubassement. Par contre, rien n’est entamé comme travaux de rénovation dans les quatre autres chantiers à savoir la maison des jeunes, le marché central et les résidences du préfet et du gouverneur. Ces lieux restent pour la plupart encore occupés.
En charge de ces travaux de l’indépendance dans les cinq préfectures de la région de Kindia, la Société Nationale de Promotion Immobilière (SONAPI) avait pourtant, au lendemain du lancement officiel des dits travaux, rassuré la population de Kindia quant à sa capacité d’atteindre la toiture des bâtiments dans un délai record de 40 jours. Promesse aujourd’hui loin des réalités contrastées sur le terrain. La SONAPI d’ailleurs recrutée sans appel d’offre confirme certaines sources.
Face à ces réalités d’une fête de l’indépendance qui avait suscité beaucoup de débats et de critiques dans la cité, les autorités elles continuent à croire à un changement au compte duquel l’augmentation du nombre d’infrastructures.
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia
Pour maguineeinfos.com