Les désormais anciens travailleurs du groupe de presse évasion Guinée ont rencontré un avocat ce jeudi, 11 juillet 2019 pour engager une action en justice contre leur ancien président directeur général pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits de la plus Bonne des manières.

L’information concernant le licenciement des 16 journalistes du groupe évasion Guinée est tombée ce mardi comme un coup de couperet sur la tête des victimes. Une réalité qui devient une récidive pour le PDG de ce groupe  de presse qui trouve toujours des excuses pour remercier selon certains, ses travailleurs et cela sans même un motif approuvé. « On nous a signifié que nous sommes renvoyés. Vraiment l’information est tombée du ciel comme ça sur nos têtes. Donc on ne sait pas ce qui a motivé cette décision. Dans la note, on nous parle d’un problème de  restructuration, ça ne nous surprend pas car à évasion ça été toujours comme ça et je m’inscris en faux qu’évasion traverse  une période de crise. Quelle crise? » S’interroge Ben Oumar, le chef de file des licenciés.

Face à ce qu’ils qualifient d’injustice, Ben Oumar et ses confrères licenciés n’ont pour recours désormais que des juridictions compétentes en la matière pour se faire entendre. Déjà, un avocat a été saisi dans ce sens pour engager la procédure judiciaire afin que Moussa Traoré réponde de ses actes. « Le recours pour nous c’est la justice pour vraiment nous mettre dans nos droits. Nous réclamons fermement que notre situation de salaires impayés soit réglée et que les dispositions en la matière définies par le code de travail  pour licencier un employé soient respectées. » A-t-il conclut.

Il faudra donc attendre pour savoir si cette poursuite judiciaire aboutira pour mettre fin désormais à ces licenciements abusifs dans le paysage médiatique guinéen. Les licenciés d’évasion disent ne pas être étonnés de ce comportement de leur ex- patron avant de confier à la rédaction de maguineinfos.com que Moussa Traoré leur doit plusieurs mois d’arriérés de salaire.

Pour maguineinfos.com
BAH Mohamed