La capitale guinéenne a toujours du mal de venir au bout de l’insalubrité. Ce qui conduit à des inondations par endroits et renforce l’insécurité sanitaire. Une situation que la rédaction du site maguineinfos.com a cherché à décorer à travers cette plume.

À quand la fin du mandat des ordures en République de Guinée ? Une question qui, pour l’instant ne semble pas bien trouver un dénouement possible pour éviter la récidive à chaque arrivée de l’hivernage.
L’iceberg de la médiocrité  reste loin d’être vaincu dans la politique de nos autorités qui aiment faire croire que tout va bien dans ce pays où tout tourne à l’envers pour le citoyen lambda.

Revenons-en sur la situation de la piscine moderne sous l’échangeur de l’aéroport international de Conakry Gbessia pour s’interroger et savoir pourquoi le gouvernement refuserait  de trouver un remède définitif à cette inondation avancée et éhontée qui surgit à chaque saison hivernale. Souvent on pense aux conséquences d’une mauvaise urbanisation de notre capitale mais il se trouve parfois que nos autorités manquent de stratégies pour corriger ce beau travail des ingénieurs qui ont notamment construit cet échangeur qui ressemble à un puit d’une longueur titanesque.

A côté de cette piscine de l’aéroport, la mauvaise habitude des populations libère des ordures de tous genres pour renforcer encore et encore l’insécurité sanitaire qui, déjà flagelle plus d’un. Certes pour la gestion de ces ordures les citoyens ont leur responsabilité, mais l’incapacité de nos dirigeants se fait savoir graduellement du jour au jour dans la campagne d’assainissement souvent confondue à la politique politicienne pour tromper cette pauvre population à qui on inflige un quotidien minable et à qui on réserve un avenir boiteux.

On se demande en boucle en voyant l’image affreuse que présente la capitale guinéenne à quoi le fait d’empêcher la circulation les derniers de samedis à changer ? Sur quel pied se tenir désormais pour réduire le volume de ces montagnes d’ordures qui montrent leur suprématie à chaque grand carrefour et au niveau des grands marchés notamment avaria Où les femmes fléchissent sous les eaux boueuses et des tonnes d’ordures trempées.

Des mesures d’urgences doivent être prises pour maquiller un  peu le visage de notre capitale qui est l’une voire la plus sale de la sous-région ou  à défaut  multiplier le nombre des hôpitaux parce que nombreux sont ceux qui cohabitent avec les maladies.

La Rédaction