La déclaration N° 15 du Front National pour la Défense de la Constitution de ce jeudi 18 juillet 2019, fait suite à l’arrestation de Oumar Sylla Allias Foniké Mengué et de Sékou Koundouno, tous membres du front. Dans cette déclaration rendue publique par Dr Abdourahamane Sanoh, coordinateur de la PCUD, la violation par les agents de l’État, de toutes procédures légales que les membres estiment de provocations dangereuses à l’endroit du FNDC, a été l’objet de dénonciation.
C’est par une unité de police que le chargé à la mobilisation au FNDC, Oumar Sylla Foniké Mengué, a été illégalement séquestré selon les membres, le mardi 16 juillet dans un quartier de la banlieue de Conakry. Alors qu’il récupérait les T-shirts, destinés à la sensibilisation contre la promotion du troisième mandat, il s’est, d’un coup, vu transporté à la Direction de la Police Judiciaire DPJ, ceci pour répondre de ses actes. Une attitude qu’a condamné Dr Abdourahmane Sanoh, coordinateur de la Plateforme des Citoyennes Unis pour le Développement (PCUD).
« Cette filature des services de renseignement est une provocation dangereuse qui risque d’être celle de trop. C’est pourquoi le FNDC met en garde le régime agonisant d’Alpha Condé contre les multiples atteintes aux droits et libertés de ses membres et sympathisants, ainsi que les excès de pouvoir de toutes sortes qu’il ne cesse d’exercer à l’encontre des paisibles citoyens de Guinée», a fait savoir le coordinateur.
Le respect de la Constitution et des lois de la République étant le seul garant de la stabilité et de la paix dans un pays, le FNDC invite ses différentes antennes installées dans les communes, préfectures et quartiers de Guinée, ainsi que toutes ses représentations dans les pays étrangers, à rester vigilantes et se tenir prêtes pour répondre aux intimidations et harcèlements des imposteurs et traîtres qui veulent détruire le pays dans le seul but de défendre leurs intérêts égoïstes.
« Nous en appelons le peuple de Guinée à la mobilisation pour défendre la Constitution contre ceux qui veulent mettre en péril la cohésion nationale et à se tenir à répondre à l’appel de la coordination nationale», conclu M. Sanoh.