Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a déclaré que «tout était mis en œuvre» pour identifier l’auteur de l’agression mortelle de Mamoudou Barry, un enseignant chercheur guinéen de 31 ans, décédé samedi à l’hôpital de Rouen.
Les circonstances autour due la mort d’un Guinéen, enseignant chercheur de 31 ans, samedi au CHU de Rouen ne sont pas encore claires. Ce père de famille était au volant de sa voiture à Canteleu (Seine-Maritime) dans la nuit de vendredi à samedi lorsqu’il a été victime « Victime d’une agression verbale puis physique d’une extrême violence qui lui ont causé des lésions cérébrales et l’ont mis dans un coma profond» selon des sources policières contactées par France 3 Normandie.
Un proche de la victime a déclaré au journal suisse 20 Minutes que l’enseignant-chercheur était en voiture pour aller suivre la finale de la CAN chez un ami de la famille. C’est lorsqu’il se serait arrêté pour récupérer sa femme à un arrêt de bus qu’un homme l’aurait interpellé en lui lançant des insultes racistes. Mamoudou Barry serait sorti de son véhicule pour s’expliquer avec l’auteur des insultes et aurait, toujours selon les proches de la victime, « Reçu au moins un coup au visage, avant de chuter lourdement et d’être blessé à la nuque».
Le minsitre de l’Intérieur, Chrsitophe Castaner, a présenté ses condoléances à la famille ce dimanche sur Twitter. Le parquet de Rouen a ouvert une enquête et la police continue de recueillir les témoignages. «Les investigations sont en cours. Les auditions et vérifications devraient permettre de préciser le déroulement des faits», a indiqué le procureur de Rouen, Pascal Prache, dans un message à l’AFP.
L’émotion est grande dans la communauté guinéenne. L’ambassadeur de la Guinée en France, Amara Camara, a déclaré au journal Guinée Réalité : «C’est une grosse perte pour nous. Un jeune brillant tué par le fait d’une bêtise humaine. C’est triste.»
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