C’est d’autant plus ce qu’a confié le collectif des victimes dans ce déguisement de ces différents endroits depuis le mois de mars passé. Dans une déclaration lue ce samedi 27 juillet 2019 par Mamadou Samba Sow, leur porte parole, ils disent être confrontés par quelques manipulations venant de certains groupuscules de l’État guinéen.

Depuis le lendemain de ces opérations de déguerpissement, certains lieux de culte et un certain établissement du nom de « Balouta », étaient réservés pour des rencontres des membres de ce collectif. Mais de nos jours, les représentants de ces victimes sont sommés de laisser carrément ces endroits. Devant cette situation, des manœuvres de déstabilisation occasionnés par certaines personnes mal attentionnées, sont dénoncées par le porte parole.
« En plus de ces mauvaises attitudes, s’ajoute le fait que des menaces de multiplient sur certains endroits comme les écoles, les lieux de culte et autres, ceci dans le seul but d’empêcher certtains rassemblements qu’en soit des victimes de déguerpissement de Kaporo-Rails, de Kipé 2 et de Dimesse. C’est vraiment dommage», a déploré Mamadou Samba Sow.

À entendre ce collectif, le propriétaire de cette école auraient des menaces de la part des autorités en place. Pourtant depuis la fin de ce déguerpissement, c’est cet endroit qui servait de cadre pour la rencontre des membres du collectif.

Par faute de mesures d’accompagnement dans ce processus de déguerpissement, les victimes à travers ce collectif, ont trimballé l’État guinéen devant la justice de la CEDEAO, où le procès suit de nos jours son cours normal devant cette juridiction sous-régionale selon le collectif.

Pour maguineeinfis.com, Sâa Robert Koundouno