En conférence de presse, conjointement animée à Conakry par l’Ordre National de la Médecine Libérale ONAMEL et la Fédération des Associations des Cliniques de Guinée FACPG, les responsables ont affirmé que ce sont ceux qui évoluent dans une minorité anarchique totale qui sont à la base de ces malversations enregistrées par fois. 

Afin d’être crédibles et mettre fin à ces cas de morts dont sont victimes certains patients, ces deux structures sollicitent auprès de l’État à travers le département de la santé, la mise en place de deux Institutions. Une direction nationale et un ordre national des médecins du pool B  qui concerne ce secteur privé.

« C’est une minorité qui évolue dans l’anarchie totale qui fait souvent cela, histoire pour eux de nous décrédibiliser. C’est pourquoi nous volons avoir tout le pouvoir qu’il faut auprès de nos autorités du ministère de la santé, afin de traquer tous. C’est une branche qui ne vaut même pas 10%. Alors que les que les 807 qu’on vient de vous dicter là, aucune clinique de ces 807 n’a été citée pour malversations cliniques», a confié Golé BÉAVOGUI, président de FACPG.

Ceux qui sont traqués par les services du colonel Moussa Tiégboro Camara selon lui, sont ceux-là qui n’ont jusqu’à présent pas été identifié par leurs structures. C’est pourquoi les responsables réitèrent leur volonté à mieux gérer cette situation à travers non seulement ces deux Institutions:  » une direction nationale et un ordre national des médecins de la poule B qui concerne les privées », mais aussi à travers qu’ils souhaitent toujours avoir auprès de l’État.

Quant au président de l’ONAMEL, Dr Michel Kolié, lui, pense que ces accusations à leur endroit ne sont toujours pas fondées ou soit, ceux qui vont pour traquer ces responsables de ces cliniques privées qu’on de prenne de responsable de ces meurtres des patients, ne sont pas professionnels en la matière parce qu’ils n’ont jamais montrés pour qu’elle raison tel ou tel médecin est arrêté.

« De l’autre côté, il faut aussi dire qu’il y a un conflit de compétences qui se pose entre nous médecins. Vous n’êtes pas sans savoir que ceux-là qui évoluent dans les structures publiques ne sont pas mieux formés que nous des structures privées puisqu’on a suivi la même formation. Encore, lorsque les malades ne s’y rendent pas dans les structures publiques au dépend des privées, cela peut souvent  faire l’objet de réaction à leur niveau afin de nous diffamer et nous décrédibiliser», a laissé entendre Dr Michel Kolié.

Conformément aux normes internationales, ces deux structures comptent assainir le secteur de la santé privée en République de Guinée, suite à un ordre qu’ils souhaitent mettre en place, dès l’obtention de l’agrément qu’ils ont tant souhaité auprès des autorités étatiques.

Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno