Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour lors de l’assemblée générale hebdomadaire du Parti des Démocrates pour l’Espoirs PADES, tenue ce samedi 03 juillet à son siège à Nongo dans la Commune de Ratoma. Présidé par Mohamed Kaba, coordinateur administratif du parti, la problématique liée au manque de logements sociaux, a été l’un points débatus. À en croire les responsables, la mauvaise politique adoptée par l’État et le retard du vote des lois allant dans ce sens, seraient à la base de cette souffrance des citoyens du pays.
Jusque-là, aucune alternative n’est envisageable au niveau des autoritées étatiques et aucune loi n’est votée par les députés à l’Assemblée Nationale. Pourtant, c’est seulement cette proposition de loi et son application qui pourrait réglementer le secteur de logements sociaux en Guinée. En dehors des déguerpissements dont sont victimes les citoyens, les locataires eux, sont souvent délogés et parfois sans préavis. Un fait que les leaders du parti de Dr Ousmane Kaba déplorent et l’expliquent le manque d’une gestion adéquate de la part du gouvernement d’Alpha Condé.
« Le secteur de logements sociaux est jusque-là, un secteur qui n’est régit par d’aucune loi. Nous demeurons jusqu’à nos jours dans un désordre total. Pas de logements pour les populations et on ne fait qu’enregistré des conflits journaliers liés à cette problématique. Pas plus tard qu’hier, j’ai suivi un cas typique un locataire et le propriétaire qui, se faisaient la guerre parce qu’il n’y pas de politique ni de structures pour faire des logements sociaux . On nous a parlé de Kipé et on a arraché des terres à des paysants de Kobayah jusqu’à Kipé. On nous a promis des logements sociaux, mais où sont-ils ?», S’interroge le coordinateur administratif, Mohamed Kaba.
À l’en croire, le petit appartement en Guinée, n’est pas moins de 100 mille dollars. Et 100 mille dollars pour la bourse d’un guinéen selon ce responsable, ne peut pas être appelé logements sociaux construits en sa faveur mais plutôt pour des riches de l’étrangers.
« Ça ce n’est pas la politique qu’il faut mettre en place», a insisté M. Bangoura avant de confier que l’État guinéen est un État paradoxal car, il ne fait jamais ce qu’il dit.
« Au delà de ce que la population subit dans cette affaire de logements, sachez que lui même ( État), n’arrive pas à trouver les locales pour ses structures et Institutions. Le ministère de la Culture et des Sports et celui de l’Enseignement Supérieur, sont en location. La médiature de la République, une Institution pourtant nationale, est également en location. Le Conseil Économique et Social, la CENI, la Cour Constitutionnelle, celle des Comptes sont tous en location. Qu’es-ce qu’on peut nous dire ? On nous parle d’un Président battisseur mais voici les vraies prioritées».
Autres questions abordées lors de cette assemblée, c’est aussi celles liées à la récente augmentation du prix du carburant à 10.000fg le litre. Selon ce coordinateur administratif, ces arguments de l’État ne sont que fallacieux car, la Guinée n’a pas les mêmes réalités que certains pays de la sous-région tel que la Côte d’Ivoire.
Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno