C’est l’hôtel Kaloum qui a servi de cadre ce mercredi, 07 août 2019 à la signature d’une charte d’adhésion au projet dune nouvelle constitution par plusieurs organisations féminines sous le nom de Réseau des Femmes Intègres de Guinée (REFIG). Objectif, participer au grand débat national des femmes de Guinée sous le thème Rôle et responsabilité des femmes vers l’adoption d’une nouvelle constitution.

Pour ces femmes de REFIG, cette rencontre va leur permettre de prendre la parole afin d’apporter leur expérience sur n’importe quel sujet à vocation d’intérêt public car, la Guinée se trouve sur une phase décisive de son histoire.
«Cela est à féliciter car deux mandats successifs du président de la République, le Professeur Alpha Condé sont dédiés aux femmes et à la jeunesse. La Guinée est à un tournant historique de son décollage et les femmes guinéennes étant à l’avant garde de toutes les luttes sont encore prêtes à partager leurs avis et à agir autour du débat sur la nouvelle Constitution qui fait rage dans la cité depuis plus d’un an», justifié Marie Rose Goumou, présidente de REFIG.

Durant cette rencontre, des panels sur certains sujets ont été débattus notamment les enjeux de la santé maternelle et infantile, la réforme dans les domaines du genre et de la citoyenneté d’où ces femmes ont estimé que certains éléments existent déjà dans la nouvelle constitution comme la gratuité de la césarienne, la condamnation des violeurs et beaucoup d’autres aspects liés à la citoyenneté.

Aux dires d’une de leur en la personne de Domanie Doré, pour réussir dans leurs démarches, elles procéderont à la sensibilisation de la population en particulier les personnes analphabètes et celles qui ne comprennent pas la portée et la responsabilité des femmes dans cette bataille qui est d’actualité en Guinée.
«Nous allons faire comprendre aux populations que pour une fois, nous allons bénéficier ce qu’on va appeler une loi fondamentale respectueuse de nos differences », estime-t-elle.

À en croire les femmes de REFIG composées d’au moins 150 organisations féminines, ces recommandations retenues lors de cette rencontre seront transformées en un rapport quelles comptent présenter à la Présidence de la République, à la primature, à l’Assemblée nationale et auprès des institutions internationals dans le seul but d’attirer leur attention sur un éventuel changement constitutionnel.

Mamadou Adama Barry pour maguineeinfos.com