C’est un véritable casse-tête pour les clients, en prélude de la célébration de cette fête de Tabaski 2019. Au niveau de tous les points de vente dans la capitale guinéenne Conakry, les réalités demeurent presque que les mêmes. À la Base militaire, un coin situé dans le quartier Yimbaya Commune de Matoto, la tête d’un mouton se négocie entre neuf cent milles à un million neuf cent milles francs guinéens ( 900.000 GNF – 1.900.000 GNF).
Quelsques temps seulement, les fidèles musulmans de Guinée et ceux à travers le monde, vont célébré cette fête de Tabaski. Malgré ce prix qui ne fait que grimper du jour au lendemain, les fidèles musulmans présents sur les lieux, disent être dans l’obligation de se soumettre à la décision finale des vendeurs afin d’accomplir leur devoir de sacrifice, un des piliers de l’Islam.
« Je suis venu acheté deux moutons, mais compte tenu du prix, je suis obligé d’en acheter un, à raison d’un million deux cent milles (1 200 000 gnf). Sinon l’année dernière, j’avais acheté deux moutons à un million huit cent cinquante milles (1 850 000 gnf ) », s’est rappelé El hadj Aboubacar Sylla.
Cette hausse du prix d’un mouton à en croire Facinet Sylla, vendeur, est liée aux conditions d’acheminement du bétail de l’intérieur du pays pour la capitale guinéenne.
« On augmente le prix par ce que les frais de transport aussi sont augmentés. Actuellement, les chauffeurs se plaignent de l’état de nos routes, ce qui fait qu’ils augmentent le transport du bétail du jour au lendemain. Le prix qu’on payait avant, est différent de celui d’aujourd’hui. D’après toutes ces plaintes de nos clients par rapport à cette hausse du prix, on ne gagne que 100.000 à 150 000 gnf comme intérêt après chaque vente», a expliqué M. Sylla.
Il faut le dire que d’année en année, qu’en soit la fête de Tabaski ou le Ramadan, les prix des denrées et autres, ont connu toujours une hausse. Mais les vendeurs eux, n’ont jamais manqué d’arguments pour expliquer le phénomène.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com