L’union syndicale des travailleurs de Guinée a tenu un point de presse ce mardi, 20 août 2019 à son siège à kaloum pour passer en revue la hausse du prix du carburant récemment consommée en République de Guinée. Une augmentation légère qui risque de conduire à une grève.

L’union syndicale des travailleurs de Guinée version Abdoulaye Sow a rendu publique une déclaration ce mardi matin à son siège à Boulbinet. Une déclaration qui met l’accent sur la hausse récente du prix du carburant d’une valeur de 500 francs guinéens à la pompe. Abdoulaye Sow et Scie haussent le ton et exigent une réduction dans l’immédiat.

Considérant que cette hausse entraîne une flambée des prix de denrées de première nécessité, ce qui de facto, rend la vie difficile aux travailleurs, ils menacent de passer à la vitesse supérieure. « Le bureau exécutif national de l’USTG condamne avec la dernière énergie l’augmentation de façon unilatérale du prix du carburant et ce en violation flagrante des relations de partenariat entre le gouvernement et les acteurs sociaux. Cette augmentation ayant entraîné la flambée des prix sur le marché, accentué de façon drastique la pauvreté des travailleurs en particulier et des populations en général. Face à cet état de fait, le bureau exécutif national de l’USTG invite le gouvernement à revoir cette situation à la baisse, faute de quoi, il se réserve le droit de faire appel à l’ensemble des travailleurs à une mobilisation pour La Défense de leur condition de vie et de travail déjà précaire. » A fait savoir le premier secrétaire général adjoint, Aboubacar Soumah.

Mais pourquoi ce réveil tardif? Aboubacar Soumah répond. « Mieux vaut tard que jamais. D’autres diront que cette augmentation a eu lieu il y’a près d’un mois, mais il n’est jamais trop tard. Nous USTG, nous réagissons lorsque nous aurons pris contact avec notre base. » A t-il commenté cette exigence de l’USTG dans la réduction du prix du carburant rappelle l’opinion le fiasco des forces sociales pour la même cause et les multiples échecs de la CNTG récemment dans le même combat. Il faudra donc attendre de voir si ces menaces feront changer le gouvernement d’avis dans cette histoire.

Pour Maguineeinfos.com Bah Mohamed