Depuis le début de l’hivernage, la dégradation du réseau routier guinéen expose du jour au jour le calvaire des usagers de la route. A la Carriere dans la commune de matam, les routes se transforment en véritable enfer et poussent les détenteurs d’engins roulant d’emprunter le chemin du garage presque chaque jour que Dieu fait. Cependant, ce tronçon carrière-hamdallaye reste quasiment impraticable.
Ces routes ont été la plupart éventrées par les projets du gouvernement qui consistaient à changer la conduite d’eau il y’a de cela des années. Mais depuis, aucune mesure de réfection n’a été entamée pour redonner le sourire aux usagers de la route qui gelèrent au quotidien.
Aujourd’hui, le calvaire des usagers est de telle sorte ample qu’il est impossible pour les petites voitures, motos et piétons d’y passer. Les piétons se font éclabousser en longueur de journée et les détenteurs d’engins eux, se noient même s’il ne pleut pas. << mes amortisseurs ont lâché ici à mainte reprises et chaque fois on est au garage. Vraiment on souffre énormément ici et pourtant le gouvernement est bien au courant de notre calvaire mais personne ne fait quelque chose pour nous tirer de là.>> A déclaré Fodé Conté,un des habitants de la Carriere.
Beaucoup pointent du doigt l’incapacité du gouvernement dans la réfection de ces routes dont il a été à l’origine de la dégradation. Depuis le changement de la conduite d’eau sous ce bitume,jusqu’à présent certains trous restent encore ouverts. <<avant que l’Etat ne change cette conduite,cette route était bien praticable. Mais aujourd’hui voyez vous-même le calvaire que nous vivons,c’est inestimable. On s’attendait au moins que le gouvernement après avoir changé la conduite,qu’il refasse la route mais rien n’est encore fait.>>
Avant le réveil des autorités,les usagers de ce tronçon Carriere-Hamdallye prennent leur mal en patience car l’enfer qu’ils traversent est tout simplement énorme. Une situation qui s’impose au même moment les ceux de la nationale Coyah -kindia observent le pire. A quand la fin de cette trêve de souffrance? Une question dont seul le ministère des travaux publics a la réponse.
Pour maguineeinfos.com
Mohamed Bah