La 3ème réunion d’évaluation du FREE ROAMING en Afrique de l’Ouest s’est ouverte ce 28 août 2019 au nouveau siège de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) à Koloma, République de Guinée. Objectif, permettre aux citoyens de garder leurs contacts téléphoniques en se déplaçant dans l’espace CEDEAO d’où l’idée de mettre cet outil à la disposition pour booster la politique d’intégration sous-régionale.
Durant deux jours allant du 28 au 29 août 2019, des professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication vont pencher sur des nouvelles stratégies d’intégration des citoyens dans l’espace CEDEAO via les NTIC. Un projet mis en place depuis novembre 2016 dont un certain nombre des pays de la CEDEAO ont signé l’accord d’Abidjan, celui de mettre en place un FREE ROAMING dans l’espace CEDEAO. Après avoir signé l’accord, la mise en place effective a eu lieu le 31 mars 2017 et depuis, sept (7) pays ont mis en place ce programme, c’est-à-dire permettre aux citoyens de se déplacer partout en ayant leur numéro du pays de départ et recevoir confortablement et émettre des appels où qu’ils soient dans la sous-région notamment à Abidjan, à Dakar, à Lomé sans pourtant avoir peur des extra taxes.
« Cette réunion est un peu plus particulière parce que les deux dernières réunions étaient présents tous les Directeurs et les Présidents des Autorités de Régulation. J’ai demandé à ce que cette réunion soit une réunion technique parce que non seulement la CEDEAO s’est appropriée du projet et a créé un règlement sur l’itinérance au niveau de la CEDEAO et normalement d’où ce règlement devrait être mis en œuvre le 31 décembre 2017. Chose qui n’a pas été faite. Pour le moment, nous avons 7 pays qui fonctionnent sur le protocole d’accord d’Abidjan. Le souhait serait à ce que les opérationnels et les équipes qui s’occupent du projet viennent sur place pour qu’ils puissent faire une évaluation après trois ans du FREE ROAMING sur les acquis, les handicaps et mettre en œuvre une feuille de route qui doit être effective et supranationale », a confié l’un des responsables, Antigou Chérif.
Cette réunion d’évaluation du FREE ROAMING en Afrique de l’Ouest présente plusieurs avantages non seulement pour les pays signataires de cet accord d’Abidjan mais aussi aux citoyens directs.
« L’un des avantages de ce projet c’est que contrairement à ce qu’avaient les opérateurs de télécom de la sous-région ce qu’ils allaient perdre, on a pu constater pu constater le contraire le trafic a augmenté entre les pays signataires de l’accord d’Abidjan. L’augmentation du trafic veut dire augmentation des revenus. L’autre point positif, c’est la satisfaction justement de tous les citoyens des pays qui ont mis en place, on conserve son numéro et on peut être contacté par les parents en déplacement en dehors du pays d’origine », a précisé El hadj Mamadou Lamine, secrétaire exécutif de l’Assemblée de Régulateur des Télécoms de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO).
Au terme de cette réunion d’évaluation, les participants essayeront toujours à embarquer d’autres pays qui trainent encore à les rejoindre. Selon eux, il est de reconnaître d’un pays à l’autre, leur réglementation et les lois changent. Et dans certains pays soit le parlement et même le Sénat peuvent changer leur réglementation d’où depuis 2019, des nouveaux chefs d’Etat ont signé une réglementation qui a valeur légale.
Il est à préciser que cette réunion se tient en prélude de la réunion des ministres des TIC qui se tiendra à Ouagadougou le 04 octobre prochain.
Mamadou Adama Barry pour maguineeinfos.com