Rentré il y’a moins d’une semaine de Gaoual, sa préfecture natale, ou il séjournait pour les funérailles de sa ma maman décédée le 17 Août dernier, les ennuis ne sont décidément pas finis pour le journaliste Sankoun Mara, en cette fin du mois d’Août.

Actuellement, rédacteur en chef du site www.guineepeople.com et collaborateur avec plusieurs autres médias, l’ancien candidat à la mairie de Ratoma sur une liste indépendante, a été dans la soirée d’hier, victime d’une agression de la part des inconnus qui lui ont subtilisés son téléphone et une certaine somme d’argents avant de prendre la poudre d’escampette; alors qu’il répondait à l’invitation de certains de ses amis qui l’attendaient pour partager un verre.

L’acte s’est passé aux alentours de 22h, entre le rond point Enco 5 et les rails, dans la direction de Cosa, peu en face de Nako fm, selon la victime que nous avons rencontré à son bureau ce matin. « Je suis monté de lambagni pour le carrefour Enco5, dans un taxi. Ma voiture étant en panne comme vous le savez. Il était environ 22h10. Je devais rejoindre des amis assis dans un club de la place à quelque chose d’un peu plus de 500 Mètres allant vers Cosa. Pendant que je marchais tranquillement, la lampe de mon téléphone allumée, un premier est apparu devant moi pour se saisir de ma main et de mon téléphone, qu’il tentait de récupérer. Je résistais en posant la question y’a quoi y’a quoi mais quand son compagnon qui était de l’autre coté a traversé, j’ai cessé toute résistance. L’un s’est ainsi saisi de moi par la hanche pour me neutraliser, l’autre m’a giflé et a tout pris dans ma poche. Comme je criais un monsieur avec une torche a tenté de s’approcher, il m’ont relâché et pris la fuite vers OBK à travers les cabarets qui jonchent les rails. Je criais au voleur en soussou en les poursuivant mais ils ont pu s’échappé malheureusement. Je ne peux pas d’ailleurs dire qui d’entre eux a réellement emporté le téléphone.» Nous a confié ce matin notre confrère.

Même si la victime croit que ce n’était que de simples brigands, il compte toutefois déposer une plainte à la direction de la police judiciaire cet après midi pour des fins d’investigations.

À signaler que ces derniers temps, des petits brigands vadrouillards sévissent impunément dans plusieurs coins de la capitale guinéenne. Ils s’en prennent aux biens des citoyens à longueur de journée; c’est le cas notamment à Cosa, à Enco 5 au niveau des rails et surtout à la cimenterie où même étant dans un taxi, on ne peut s’hasarder à décrocher un appel sur son téléphone au risque de se le voir dérober.

Mohamed VI