L’institution nationale indépendante de défense des droits humains a ouvert ce vendredi, 06 septembre 2019 dans la salle du 28 septembre, la 3ème session ordinaire de l’assemblée plénière 2019. Mais avant d’embrasser les activités de cette session, un zoom a été fait sur l’actualité socio-politique du pays notamment l’adresse à la nation du chef de l’Etat guinéen, l’affaire 28 septembre et le maintien du contrôle judiciaire à l’encontre des journalistes.

Les membres de l’INIDH ont passé en revue ce matin les préoccupations du moment en Guinée en commentant de passage l’affaire du massacre d’environ 154 personnes au stade de Conakry le 28 septembre 2009. L’institution déplore le retard dans la tenue d’un procès pour démasquer les vrais coupables de ce carnage. « Le trimestre qui s’achève en ce mois de septembre, correspond au 10ème anniversaire des événements douloureux du 28 septembre. Cet anniversaire n’est pas à fêter mais à regretter d’autant plus que le procès tant attendu tarde à se tenir. Nous en appelons aux autorités compétentes à la tenue de ce procès dans les meilleurs délais. » A affirmé ALya Diaby, président de l’INIDH qui, dans une autre acception revient sur l’adresse à la nation du chef de l’Etat qui, selon lui porte à croire qu’on s’achemine vers la réforme des institutions. « au regard du discours d’orientation invitant au dialogue prononcé par le président de la République le 04 septembre 2019, porte à croire qu’on s’achemine vers la réforme des institutions. A ce propos, notre société devra mettre en priorité la justice et les droits de l’homme qui sont à notre avis, les impératifs de la respiration démocratique des temps modernes dont l’universalisme n’efface pas les particularismes. » A-t-il fait savoir lors de l’ouverture de la session ordinaire de leur assemblée plénière 2019.

Il faut aussi noter que l’actualité liée au contrôle judiciaire sous lequel fléchissent encore certains journalistes dans le pays a aussi intéressée ces défenseurs des droits de l’homme. Sur ce, Ils haussent le ton et disent haut que les journalistes ne sont soumis exclusivement qu’à la loi L002 sur la liberté de la presse car c’est un principe général de droit que la loi spéciale l’emporte sur a règle générale.

Mohamed Bah pour Maguineeinfos.com