Au titre de sa deuxième rencontre avec le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante CENI, a confié à la presse ce lundi 16 septembre, que les élections législatives tant attendues en Guinée, vont se tenir le 28 décembre 2019. Cette décision fait suite aux différentes consultations engagées depuis la semaine dernière par le chef du gouvernement Guinéen.
Programmées depuis l’année dernière, les élections législatives vont se dérouler le mois de décembre prochain en Guinée. Après la rencontre dernière avec le chef du gouvernement, il a été question aujourd’hui pour la CENI, d’expliquer au PM, les moyens qu’il faut, avant d’annoncer cette date technique pour la tenue de celles-ci (élections législatives). Dans sa restitution, Me Kébé a fait savoir que le premier responsable du gouvernement d’Alpha Condé, a pris acte de cette date.
« Au sorti de Kindia dans la retraite au mois de mai, nous avions déclaré que nous pouvons réaliser ces élections législatives là en 335 jours et cela nous menait vers le début du mois de novembre, si certaines contraintes avaient été levées. Mais Malheureusement, il y a eu un petit glissement qui a fait que c’est seulement en juillet – août que le gouvernement a mis un certain nombre de moyens à notre disposition, ce qui a fait que le 08 novembre 2019 ne pouvait pas être tenu mais, la fin décembre est tenable », rassure Me Salifou Kébé.
Parlant du choix de l’opérateur, le Président de la CENI a laissé entendre que son Institution ne voit aucun intérêt de choisir un opérateur étranger, pendant que la loi sur le choix d’un opérateur international dit qu’une partie du rôle de ce dernier est joué par l’État.
« Une nouvelle loi est intervenue dans ce sens et qui repartie les rôles. Ce qui n’était pas avant, c’est l’opérateur international qui faisait entièrement tout. Mais aujourd’hui, la loi dit, qu’une partie du rôle de l’opérateur est joué par l’État. Les kits biométriques et de bureaux de vote, les matériels informatiques, les isoloirs, des urnes, l’ensemble de tous ces matériels-là sont fournis par l’État, ce que l’opérateur international faisait avant. Ensuite, la fourniture du logiciel, la recommandation par l’audite demande que nous même achetons ce logiciel de la gestion de base des données, chose faite déjà. Donc, nous ne voyons pas, l’importance de recruter un opérateur international pour lui payer 40 millions d’euros alors qu’il ne fera plus rien», a avancé le premier responsable de l’Institution en charge des élections en Guinée.
La question qui reste poser de nos jours, est que si cette date retenue pour la circonstance, ne fera pas l’objet de revendications ou des remous dans le rang des opposants, chose qui pourrait occasionner un nouveau report de ces élections législatives, attendues pourtant depuis une année.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com