Au sorti des échanges par rapport aux séries de consultations engagée par le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, le Président de la Coalition Nationale de la Société Civile (CONASOC), n’a pas tardé définir la position de son organisation. Reçu ce mercredi 18 septembre à la primature, M. Mamady Keïta et ses membres, se sont montrés favorables au projet de changement ou de modification constitutionnel.
Deux points étaient à l’ordre du jour, lors de cette rencontre entre les membres de la CONASOC et le premier responsable du gouvernement Condé. Après les échanges qui ont duré une vingtaine de minutes, Mamady Keita, Président de cette autre branche de la société civile guinéenne, n’a pas tardé définir la position de ses membres sur ces deux actualités du moment.
« Nous faisons partie des premières organisations de la société civile qui a toujours pensé que la Constitution qui nous gère maintenant a assez de lacunes. Toutes celles (Constitutions) que vous connaissez à travers le monde, ont connu la participation des peuples. La Guinée est le seul pays dont la Constitution n’a pas été soumise à l’approbation, c’est-à-dire, le peuple n’a pas été consulté. Alors ça voudrait dire qu’il y a une grave erreur qu’il faut corriger. Et pour corriger cela, il faut profiter pour mettre une nouvelle Constitution en place», a souhaité le Président de la CONASOC.
Concernant les élections législatives prévues pour le 28 décembre de l’année en cours, la Coalition Nationale de la Société Civile (CONASOC), invite à Me Salifou Kébé, Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante CENI, de respecter la promesse tenue.
« C’est la CENI qui s’est retrouvée et qui nous a fait une préoccupation. Je pense qu’il revient à cette Institution de faire en sorte que la promesse qu’elle a eu à prendre soit tenue. Ça veut dire qu’il faut mettre les bouchées doubles pour que nous ayons ces élections législatives en Guinée».
En tant qu’observateur et non décideur selon M. Keïta, qu’il ne revient pas à la CONASOC de tenir tête à ce que ces élections soient forcément tenue à telle ou telle date. Mais ajoute-t-il, qu’il revint à la CENI et des deux parties, mouvance et opposition, avant la prise d’une éventuelle position.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com