La construction du barrage Souapiti continue de faire des mécontents. La recente activité qui a conduit à la fermeture de la vanne laisse plusieurs riverains dans une triste situation. C’est dans ce cadre que l’union pour la défense des sinistrés de Souapiti a animié ce lundi, 23 septembre un point de presse avec pour thème « Les conséquences de la fermeture de la vanne du barrage Souapiti sur les populations riveraines».

Des localités inondées comme Koba-Séliabet, Bouramayah, Yenguissa, Khouloufa-bounkibet, Tambikhouré traversent des moments difficiles selon le porte-parole de cette Union. Ces populations sont dans une situation de désespoir, desoeuvrées, dans la mesure où les autorités ont décidé de fermer les vannes alors qu’il y a une partie de ces populations qui n’ont pas été indemnisées et d’autres ont été recensées mais le projet n’a pas prévu leur recensement.
« Aujourd’hui ces villages qui ont été recensées  mais qui n’ont pas été réinstallées sont en train d’être innondées à tel point qu’ils ne peuvent plus vivre là-bas. Or c’est des gens qui ne savent plus où aller » a regretté Me Mohamed Aïssata Camara.

Malgré tous les cris de coeur auprès des autorités, celles-ci sont restées dans le silence total face à cette désolation en fermant les barrages sans compter les conséquences qui en découlent.
D’après ses explications, même les personnes qui ont été réinstallées vivent dans des condtions inhumaines. Par ce que tout simplement, les sites constrtuits pour leur recasement sont loin d’être de ce qui a été conclu entre le projet et les riverains. Pourtant, l’article 13 de la constitution guinéenne précise que le droit de propriété est garanti. On ne peut obliger personne à céder sa propriété si ce n’est pour un intérêt de tous moyennant une juste et préalable indemnité.

Dans cette zone dont il est question aujourd’hui, plus de 1000 personnes sont concernées par ce déplacement obligatoire. Pour le porte parole de ces sinistrés, sur les 16 sites prévus pour la réinstallation des populations, seuls 5 ont pu être réinstallés.

Mamadou Adama Barry pour maguineeinfos.com