Ce mardi 24 septembre où il a pris part à la deuxième édition de la Journée Africaine du Droit d’Auteur et de la Gestion Collective ( JADAG) Mamadou Lamine Diallo Allias Mamadou Thug, n’a pas manqué d’adresser un message non seulement au ministre de la Culture, au gouvernement mais également au Bureau Guinéen Général d’Auteur BGDA.
Pour le comédien guinéen, il serait intéressant que l’État fournisse assez d’efforts pour la vulgarisation de cette nouvelle loi, mais recommande ainsi au conseil d’administration du BCDA, de changer la stratégie dans la clef de répartition, pour que les artistes bénéficient de leur droit d’auteur.
« Je le dis et je le réitère, il est beau d’avoir les textes et c’est pourquoi je félicite le ministre de la Culture et le gouvernement. Mais l’important, c’est l’accompagnement pour que les ayants droits que sont les artistes, comédiens et tous ceux qui sont créateurs puissent bénéficier. Aujourd’hui que ce soit les lieux de loisir, les hôtels, les médias, radios et télévisions, ne payent pas les droits d’auteurs et cela fait du mal et tue les artistes. Alors moi je penses que pour aider les artistes, il faudrait que toutes ces structures payent les droits d’auteurs qui puisse nous aider à avoir ce droit d’auteur. C’est pour cette raison qu’on ne peut approximativement comparer de nos jours, les artistes guinéens à ceux de la sous-région tenant compte des redevances liées aux droits d’auteurs. Ici, même les centres culturels ne payent pas ces droits d’auteurs. Parce que moi qui joue, on est sensé déversé mes droits d’auteurs pour le spectacle de diffusion que je suis en train de faire parce que tout simplement, je suis adhérent du Bureau Guinéen des Droits d’Auteurs ( BGDA). Ceci dit, les droits d’auteurs, ce n’est pas seulement l’État qui doit les payer mais plutôt tout le monde.
Les télés, radios, bars et même les salles où il y a l’État. C’est pourquoi il est bien de faire une loi, mais il est important d’accompagner celle-ci afin qu’elle soit vulgarisée. Alors pour réussir dans ce combat, il faut que les membres qui composent le conseil d’administration du BCDA, sensés veillez à la distribution doivent s’améliorer en changeant la stratégie car, il y a des trucs qui ne passent pas bien au sein de ce bureau », a-t-il laissé entendre.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com
