Jean Pierre Koly Goépogui président du collectif des 2000 fonctionnaires engagés dans les effectifs de la fonction publique s’en prend aux cadres véreux qui se permettent de falsifier frauduleusement les matricules des fonctionnaires légalement engagés à la fonction publique.

Après avoir rappelé que depuis près de deux ans, il ne percevait pas son salaire suite à cette contingence de ces fautifs, il a expliqué le processus de ce trafic de matricules.

«Une fois que tu es engagé légalement à la fonction publique, je vous donne l’exemple d’un certain Mohamed lamine Touré qui a été engagé depuis le 14 /07/2017, mais son matricule a été donné à quelqu’un d’autre qui vient répondre à son nom et à sa filiation.

Par la complicité de certains cadres véreux plus de 30 fonctionnaires vivent ce calvaire au ministère de la sécurité, au ministère de l’environnement et également celui de l’éducation où notamment Aïcha Camara qui a été engagée le 14/07/2017 lors du recensement qui vient de se passer au compte de l’éducation, elle fait tout son possible pour être recensée mais en vain, elle n’a jamais perçu son salaire, mais il y a quelqu’un d’autre qui est venu se substituer à elle et aujourd’hui son salaire est domicilié à la Direction Communale de l’Education de Dubréka. Il y a Mamadouba Camara, Fodé Mamoudou Keïta, Keïta Mariam, Djaka Diaby et Mamadou Saliou Baldé qui sont dans les mêmes problèmes. »

Parlant de cette situation qui mine les structures de la fonction publique ou plusieurs fonctionnaires souffrent le martyr, le président du collectif des 2000 fonctionnaires engagés dans les effectifs de la fonction publique précise qu’il y a des gens qui se sont substitués aux membres de son collectif par la complicité de plusieurs responsables du ministère de la fonction publique.

« Il y a des gens qui se sont substitués aux membres du collectif par la conspiration du chef de cabinet Mohamed Traoré, de l’inspecteur général Eugène Yomano Falikou, son adjoint Djimè Camara, la directrice adjointe de la fonction publique madame titi Kamano, Daouda Camara le chef de pool, Mr Toumani Keïta et tant d’autres qui sont impliqués dans cette magouille et cette gabegie financière. »

Il a aussi rappelé que le tribunal est en train de mener des investigations ; maître Zézé Kalivogui a adressé des courriers à toutes les autorités concernées pour que justice soit faite et que chaque fonctionnaire soit rétabli dans ses droits.

AGP