Global Climate Strike et quelques ONG œuvrant dans le cadre de la lutte contre le changement climatique ont manifesté ce mercredi, 25 septembre 2019 au centre-ville de Kaloum. Une marche qui s’inscrit dans le cadre d’interpeller les autorités à tous les niveaux sur le danger qui court dans ce monde dont la Guinée est victime qu’est le Changement climatique.

Très tôt ce mercredi matin, plusieurs organisations non gouvernementales se sont retrouvées sous le pont de 8 novembre pour marcher dans les rues du centre-ville administratif du pays. Une occasion mise à profit pour dire non aux énergies fossiles vers les énergies renouvelables car disent-ils, ces fossiles constituent un danger pour les populations mondiales qui impactent négativement leurs vies.

« Nous effectuons cette marche pour interpeller les autorités afin d’attirer leur attention parce que le réchauffement climatique est une réalité. Nous n’avons qu’une seule planète, il n’y a pas de planète B et nous n’avons pas d’argent pour acheter une autre planète. Si nous ne préservons pas cette planète-là, quand elle s’abîmera, qui va nous protéger ? Personne ! Donc, il va falloir que nous essayions pour qu’on puisse ensemble protéger notre environnement pour nous-mêmes et pour les générations futures », a rappelé le Président de l’ONG Agissons contre le changement climatique (ACOREC), Saïkou Amadou Tidiane Diallo.

Cette question de Changement climatique est de nos jours une préoccupation majeure pour les États du monde entier. C’est pourquoi actuellement, plus de 150 pays se réunissent aux États-Unis pour discuter de ce sujet et trouver des solutions idoines.  Ainsi, ce rassemblement est fait pour mobiliser les citoyens sur un danger très crucial qui est le changement climatique. Une situation allant dans le sens d’engager des sensibilisations qui vont être déclenchées via cette marche.

« Nous voulons montrer aux gens la nécessité d’aller vers les énergies renouvelables. Nous sommes seulement sur l’hydraulique et ce n’est pas ça qui va faire l’avenir énergétique de ce beau pays, ce qui serait important c’est de tourner vers le mixte énergétique (investir dans les différentes sources d’énergie : éolienne, hydraulique, solaire) afin de créer une stabilité énergétique », a fait savoir cet activiste global climate et Directeur exécutif du PRONG, Ibrahima Sory Youla.

Aux dires de ces activistes, le constat sur la Guinée est inquiétant car le pays continue à implanter des petites centrales thermiques qui ne sont pas avantageuses pour la Guinée parce que ça crée une importation des ressources. Et ces centrales fonctionnent uniquement avec des matières premières que le pays ne dispose pas qui sont des fossiles. Le pire, dans les zones d’exploitations minières comme Boké, Sangaredi, Kamsar ou encore Dinguiraye, les sociétés concernées ne tiennent pas compte de l’impact environnemental après leur implantation.

Au terme de cette grève climatique, ces conservateurs de la nature entendent constituer un lobbying pour essayer d’aller voir l’Assemblée Nationale pour qu’elle puisse intégrer des lois qui vont dans le sens de la protection de l’environnement.

Mamadou Adama Barry pour maguineeinfos.com