Le Directeur général du fonds d’entretien routier guinéen a eu tout le temps possible ce mardi, 24 septembre 2019 de faire connaître les activités et axes d’intervention de sa direction aux nombreux journalistes réunis en atelier d’informations concernant les Travaux Publics. Un exposé au parfum d’aventure qui a permis de mieux séparer les rôles de cette direction à d’autres qui sont aussi sous la tutelle du département des TP.

Devant une trentaine de médias, la communication de Souleymane Traoré a été riche de contenu pour faire connaître la programmation d’activités, la réalisation, les difficultés et les perspectives du fond d’entretien routier.
Dans les critiques et mauvaises appréciations de la dégradation affreuse du réseau routier guinéen, nombreux étaient jusque là ceux qui faisaient porter le chapeau à cette direction. D’aucuns soit par manque d’information et d’autres peut être par ignorance des questions liées aux domaines d’intervention et la méthode de travail du FER.

Le fond d’entretien routier comme son nom l’indique n’exécute pas les travaux sur le terrain mais par contre trouve les moyens nécessaires pour les financer. A t-on appris lors de ce couloir d’échange avec les hommes de médias. «il y’a des modalités d’intervention du fonds d’entretien routier par rapport à ses différents maîtres d’ouvrages qui sont: la direction nationale de l’entretien routier, la direction nationale des routes préfectorales et communautaires, la direction  nationale du génie rurale et la direction nationale des transports terrestres en ce qui concerne la sécurité routière. En plus, ce qui nous concerne nous, c’est le financement » A fait découvrir le directeur général du fonds d’entretien routier,Souleymane Traoré.

Malgré la salve de critiques et de constats acerbes sur la dégradation du réseau routier guinéen, aucune question n’a été esquivée lors de cette formation. Répondant sans langue de bois à toutes ces inquiétudes, le DG du FER identifie les causes de ce mauvais état sous l’autorité duquel les routes du pays restent éventrées.

Ce qui lui pousse d’ailleurs à situer la responsabilité de chacun et de tous avant d’envoyer un message sensibilisateur aux personnes qui agressent au quotidien ces différentes routes. « nos attentes, c’est d’abord un changement de comportements des citoyens parce que j’estime que l’état de nos routes,il est d’abord de la responsabilité de ceux qui sont en charge de la gestion des routes, mais le comportement des citoyens est de beaucoup dans la dégradation de certaines routes en terme de surcharge, de comportements inciviques sur le réseau. Donc il y’a ce changement de comportement et puis,il y’a aussi la compréhension de nos concitoyens par rapport à ce qui est fait et ce qui nous attend, tout ça pour dire que la vie d’une nation n’est pas une vie linéaire car il y’a aussi des moments difficiles qu’on traverse parfois et l’hivernage a toujours été un moment difficile pour le département des travaux publics. » A t-il lancé avant de continuer sur les perspectives de sa direction qui s’avèrent fleuves . Malgré les maigres moyens issus des efforts du FER, Souleymane Traoré et ses cadres promettent de tout mettre en œuvre pour satisfaire les usagers de la route dans les jours et mois qui vont suivre en ce qui concerne bien entendu le financement de certains projets d’utilité publique.

Bah Mohamed
Pour Maguineeinfos.com