Ce samedi 28 septembre où il a pris part en tant que parrain d’une conférence organisée par l’Association des Jeunes Conscients de Guinée pour le Progrès ( AJCGP), l’ancien premier ministre sous l’égide du feu Président Lansana Conté, est longuement revenu sur l’importation de cette époque histoire qui a permis à la Guinée de répondre non à la communauté française lors du référendum du 28 septembre 1958.

Pour réveiller cette conscience historique du peuple de guinée, ces jeunes ont organisé un marathon qui a débuté à la Bonagui et qui a pris fin au rond point Tannerie. Ce marathon a été suivi par une conférence débat sous le thème :  » la liberté n’a pas de prix, soyons fiers de notre passé », tenue à l’Université Roi Mohamed VI à la Tannerie, commune de Matoto.

Ce refus qui date  de 61 ans, constitue un moment fondateur pour la République de Guinée, puisqu’il a permis à la nation de devenir la première colonie africaine française à recouvrer son indépendance, dès le 02 octobre 1958. À travers les sensibilisations sur la paix, l’union, la cohésion sociale, la concorde nationale afin de pousser les jeunes guinéens à une prise de conscience, il a été question pour les organisateurs, d’interpeller les jeunes à se donner les mains afin de réussir dans ce même combat.
« Le motif de l’organisation de cette conférence s’explique par le fait que le 28 septembre 1958, est une journée mémorable. C’est également une date marquante de l’indépendance de notre pays, qui ne peut pas alors passer inaperçue. C’est pourquoi nous faisons tout de magnifier cette date à la mémoire de nos pères d’indépendance et illustes », a fait savoir Souleymane Condé, Président de l’ONG.

À travers cette date M. Kabinet Komara pense que la jeunesse guinéenne doit chercher à savoir qu’est-ce que les devanciers ont mené comme combat, et qu’es-ce qu’elle doit faire à son tour, afin de continuer avec cette œuvre.
« Historiquement, la date du 28 septembre est une date que tous les guinéens doivent être fiers. Pas seulement eux, mais toute l’Afrique. Parce que, c’est ce jour là que le Général Dégaule a proposé aux colonies françaises d’Afrique centrale et de l’ouest, entre le rattachement à la France et l’indépendance. Et parmi toutes ces colonies, c’est la Guinée qui a eu le courage de voter non à l’indépendance le 28 septembre 1958, ce qui a ouvert la voix à l’indépendance le 02 octobre 1958», a rappelé l’ex premier ministre.

Selon ce cadre, les guinéens doivent continuer à commémorer cette date, même si elle est entachée par un autre événement qu’est celui du massacre du 28 septembre 2009.

Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com