En ce samedi, 28 septembre 2019, voilà 61 ans que la Guinée a dit « Non » à la communauté française devant le Général De Gaulle lors de sa visite au pays en 1958. C’est suite à cela que le mouvement Sékoutouréïsme était dans les perspectives d’une marche intitulée « marche de dignité » pour dire 61 fois NON dans le cadre de réaffirmer leur dignité et joie du fait que les devanciers ont dit non à cette communauté sous l’égide du camarade révolutionnaire Ahmed Sékou Touré où un d’entre eux a été arrêté.

Comme à l’accoutumée, les derniers samedis de chaque mois sont réservés à l’assainissement de la ville de Conakry. Après cette activité du jour, ce mouvement s’est regroupé au rond-point de la Belle vue là où se trouve la statue que les membres qualifient de « symbolique » pour eux Sékoutouréïstes, parce que le syli incarne le symbole qu’ils appellent camarade Ahmed Sékou Touré. Mais durant cette marche, les jeunes de ce mouvement ont été arrêtés par les hommes en tenue.
« C’est arrivé au niveau de Dixinn, nous avons été stoppés par la police du stade du 28 septembre pour motif que nous nous sommes pas autorisés à faire cette marche le 28 septembre 2019. On leur a expliqué qu’on a envoyé des courriers au Maire et tout mais ils nous ont dit que le Maire a interdit toute marche dans sa juridiction », a rappelé l’un des jeunes arrêté, Ibrahima Semega Diané.
Il a par ailleurs ajouté qu’ « Entre temps pour disperser la foule, ils nous ont jeté des gaz lacrymogènes en encerclant la zone d’où ils ont eu à arrêter quelques membres du mouvement sékoutouréïsme dont j’en suis un d’eux ».
Il est à préciser que ces jeunes  ont été conduits au commissariat du stage du 28 septembre pour l’interrogatoire en présence de leur avocat.

Mamadou Adama Barry pour magiineeinfos.com