Chargée à la protection au centre de transit et d’orientation des migrants de Conakry, Amélie PASSARIELLO s’est prêtée au micro de votre site d’information de proximité maguineeinfos.com pour faire découvrir son quotidien dans la protection des migrants qui retournent en Guinée après avoir observé de long moment de galère en cherchant à rejoindre la terre de l’oncle Sam.

Au centre de transit et d’orientation des migrants de Conakry, on rencontre les migrants de plusieurs catégories notamment les mineurs et même les adultes. Si certains reviennent après avoir eu le dégoût de l’aventure surtout en traversant la Méditerranée, d’autres par contre regagnent la Guinée avec des blessures graves, des cicatrices et autres signes de souffrance assez infernale. Dans ce centre de transit qui sert de lieu d’orientation pour les migrants, abrite aussi ceux dont la santé est fâcheusement dégradée. Il s’agit entre autres des migrants qui ont pris par exemple des balles dans les jambes, ceux qui ont été forcés à chuter du haut des immeubles,etc.

Pour soulager ces personnes qui ont au quotidien besoin d’urgence de soutien, naît le travail de la jeune Amélie âgée d’une vingtaine. Elle est parfois obligée d’être au four et au moulin pour aider ces migrants taris d’espoir à se remettre de ces maux sous lesquels ils fléchissent. « En fait quand ils retournent, nous sommes prévenus par des missions qui envoient ces migrants et parmi eux, il y’en a qui sont vulnérables, donc nous assurons à l’arrivée entre l’équipe de l’organisation internationale pour l’immigration (OIM) et celle du gouvernement avec les assistants sociaux que leur arrivée soit prise en charge d’une manière adaptée aux besoins» A expliqué Amélie PASSARIELLO, chargée à la protection au centre de transit et d’orientation des migrants de Conakry.

Au micro de maguineeinfos, elle met également le point sur son rôle dans cette protection qui l’incombe en longueur de journée avant de revenir sur les difficultés qui s’y attachent à ce travail qui consiste à se rassurer que ces personnes souvent vulnérables ne manquent de rien. « Nous répondons à leurs besoins immédiats, nous faisons ensuite le profilage pour comprendre les besoins et l’assistance nécessaire et après ça la réintégration prend son cours. » A t-elle fait savoir.

Ce centre est pour l’instant l’unique à Conakry qui reçoit des chiffres colossaux de migrants venant de divers horizons. Il sert comme son nom l’indique, de lieu qui les permet de s’orienter selon la procédure, mais vue les conditions de santé de certains, ils peuvent restés pendant longtemps pour des soins médicaux. « C’est un centre qui sert de centre d’accueil pour identifier des activités liées à la migration. » A t-elle conclu. C’est fatiguant ce qu’elle fait, mais cela n’empêche Amélie de satisfaire ces personnes vulnérables qui ont déjà sa confiance.

Mohamed Bah
Pour maguineeinfos.com