Le calme est plus ou moins revenu ce jeudi, 17 octobre 2019 dans certains quartiers de Conakry érigés depuis lundi dernier comme des foyers de tensions de haute gamme.Dans plusieurs communes de la capitale, les citoyens vaguent librement à leurs occupations.

Certes le constat est moins rassurant en ce jeudi matin sur certaines routes de la capitale, mais la réalité reste tout de même acceptable sur la reprise partielle des activités après une tempête de violences éclatée entre manifestants et forces de maintien d’ordre. Durant trois jours de manifestation appelée par le Front National pour la Défense de la constitution, des cœurs saignent, des âmes enlevées dans la plus grande fantaisie, la peur ainsi que la panique finissent par paralyser tout Conakry et certaines régions du pays où le mot d’ordre était suivi à la lettre.

Après ces violences d’une marque rare, le gouvernement dénombre cinq morts même si d’autres sources parlent de 10 morts. Ce jeudi matin, tout semble bien parti dans certains quartiers puisque l’accalmie s’annonce de manière pâle, même si elle donne pour l’instant une poignée d’espoir pour s’abstenir d’entendre des coups de feu en boucle surtout dans la commune de Ratoma. Le calme rime dans plusieurs communes notamment Kaloum, Matam, Dixinn, Matoto et un peu à Ratoma.

Des boutiques et magasins sont ouverts à Bonfi par exemple et à Madina, les étalagistes continuent leur vente même si à ce niveau certains commerçants n’osent pas encore ouvrir.

Il faut rappeler que le FNDC qui a ses leaders encore en prison en attente d’être jugés, a appelé à une ville morte ce jeudi. Un appel qui pour l’instant n’est pas suivi.

Mohamed Bah
Pour maguineeinfos.com