L’état dans lequel se trouve certains marchés de Conakry notamment celui de la tannerie, dans la commune de matoto est déplorable. Des tonnes d’ordures partout font fuir en toute vitesse les visiteurs et condamnent ceux qui y vendent là d’aller se faire consulter médicalement et immédiatement.
Conakry devient de plus en plus l’épicentre des ordures de toutes natures. Chaque jour qui passe, la capitale ressemble davantage à un dépotoir abandonné à lui-même dont la gestion a trait au sida qui est incurable encore. Au marché de la tannerie, l’odeur de ces légumes pourries peut même rendre malades ceux qui passent par là, à plus forte raison ceux qui séjournent et cohabitent avec ces saletés qui menacent dangereusement la santé. Cela se passe tout près de l’autoroute pour ceux qui peuvent encore penser que ces réalités sont cachées. Nombreux sont ces haut commis de l’Etat qui passent par ici mais qui ne s’intéressent pas à l’état regrettable dans lequel demeure plonger ledit marché,et pourtant,ils inhalent cela à chaque fois qu’ils empruntent ce chemin couvert de mauvaise odeur,acerbe et mélancolique mais ça ne retient guère leurs attentions.
Ici le volume d’ordures s’augmente du jour au lendemain et puisque l’impunité est en passe de remplacer notre devise, ceux qui mettent ces ordures de différentes qualités ne se gênent même plus de continuer à faire le boulot qui risque d’ailleurs d’arriver jusqu’au niveau de la chaussée dans les jours et mois à venir si rien n’est fait. Déjà les marchés de la commune de matoto sont reconnus par leur nature malsaine malgré des cartouches de critiques.
À quand la fin de cette trêve des ordures ? À quoi sert le projet “Conakry ville propre “? Que font le ministre et le ministère de l’assainissement pour arriver à bout de cette insalubrité chronique qui devient incurable c’est à dire sans remède? En tout cas l’environnement à Conakry avec les montagnes d’ordures est orphelin.
Au delà du marché de la tannerie,tous les autres marchés de la capitale présentent et souffrent en juxtaposition des mêmes maux dont le remède reste difficile à obtenir pour l’instant,y compris celui de madina retenu comme le plus grand du pays. Ce qui peut être considéré tout simplement comme une incapacité maladive ou un manque de stratégie aux yeux des gouvernants pour contrecarrer et écourter le séjour de l’insalubrité en Guinée.
Mohamed Bah
Pour maGuineeinfos.com