Dans un passé récent, le mouvement syndical guinéen a enregistré certaines avancées significatives. Mais depuis des moments, les responsables syndicaux guinéens évoluent en rang dispersés, chose qui affaibli leur combat allant dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs de la Guinée. Lors de cet échange avec dame Kadiatou Bah, Secrétaire générale de l’autre branche syndicale côté SLECG, l’accent a été mis sur le dialogue qu’elle souhaite voir entre non seulement les syndicats eux-mêmes, mais aussi entre eux et le gouvernement.

Pour rappel, la lutte syndicale dans les années 50, avait une seule mission, contribuée à l’émancipation de la Guinée sur tous les plans ( éducation, politique…). Cette réalité il faut dire, n’est plus d’actualité de nos jours. Puisque entre ces mêmes entités syndicales, c’est pourquoi une division totale qui y règne. Pour alors suivre les pas de leurs devanciers et rester dans la même lancée, Kadiatou Bah opte pour un dialogue inclusif au sein de ce mouvement.
«Pour ramener un dialogue franc au sein de ce syndicalisme, il faut qu’il ait un dialogue inclusif. C’est-à-dire, un dialogue franc entre les autorités. Je veux donc parler du gouvernement et le syndicat. Le dialogue franc entre nous même, qu’on mette les intérêts personnels de côté et voir ceux des travailleurs en face. Il faut faire la syndicalisation à outrance, ceci en faisant comprendre aux travailleurs en général que si on ne rentre pas ensemble, nous syndicats risquons d’être à la mercie des patrons. Pourtant c’est le bon moment de préparer la relève . C’est pourquoi moi je passe tout mon temps à emmener les jeunes vers moi afin de partager avec eux, le peu d’expériences et de compétences que j’ai ».

Dans la même optique, la Secrétaire générale du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée ( SLECG), a poursuivi son intervention par exhorter aux syndicalistes guinéens d’emboîter dans la légalité, les pas de leurs aînés.
« Nous devons suivre ce que nous avons hérité de nos devanciers, c’est-à-dire, l’amélioration des conditions de vie et de travail dans le système éducatif et celui de la fonction publique. Je veux que les autres de l’administration publique, qu’on fasse ensemble une synergie d’action pour que cette lancée que nos devanciers ont fait soit une réalité. Et qu’on ait ensuite une continuité d’une manière claire, nette et positive».

Madame DALLO Kadiatou Bah a rappelé que SLECG est né du pluralisme syndical en 1991 et a tenu son premier congrès en 1992. Elle a aussi indiqué que le tout premier mouvement du SLECG de 1991-1992 a permis à tous les fonctionnaires de toute corporation confondue, d’obtenir cent pour cent de salaire.

Kaïn Naboun TRAORÉ pour maguineeinfos.com