C’est à l’issue d’une conférence tenue à la maison de la presse, ce mercredi 13 novembre que cette organisation non gouvernementale a communiqué ses résultats. Selon  Amnesty international, de janvier 2015 en septembre 2019, des séries de manifestations organisées en Guinée,  ont enregistré 70 morts. 

Lors de la présentation de ce rapport bilan, les membres de cette organisation ont fait savoir que l’interdiction des manifestations cumulée aux cas juridiques sont à l’origine de ces tueries.

« Nous avons recensé dans notre rapport, 61 décès entre 2015 en septembre 2019. Ces chiffres montent aujourd’hui et à partir du mois d’octobre dernier, nous nous sommes retrouvés à 70 morts. Et des éléments d’information que ce soit les témoignages des victimes, des personnes blessées, des avocats, nous les en avons. Il faut également reconnaître que les forces de l’ordre sont victimes de ces manifestations avec deux cas morts, de janvier 2015 en septembre 2019 », a rendu public François Patuel, le chercheur de l’Afrique de l’ouest.

En termes de respect de loi, même si d’une part la Guinée a connu un progrès, François dénonce d’autre part, le non-respect de certaines lois.

« Malgré quelques avancées enregistrées, la situation reste  préoccupante en Guinée, où nous considérons que les signaux sont au rouge, notamment en ce qui concerne le non-respect de la liberté d’expression, la liberté des rassemblements pacifiques, l’impunité », a regretté le chercheur de l’Afrique de l’ouest.

L’amnesty international  s’est enfin  prononcé sur le mariage précoce. Cette organisation non gouvernementale condamne le mariage de toute jeune  fille avant 18 ans.

Kaïn Naboun TRAORÉ pour maguineeinfos.com