Au terme de deux semaines de formation des agents communautaires dans les différentes sous-préfectures de Kindia, l’heure était pour le district sanitaire, de tirer les enseignements de cet ambitieux projet qui vise à améliorer les indicateurs à travers l’apport de la communauté dans sa propre santé. Réunis le mardi 2 décembre, ces cadres de la santé venus au niveau préfectoral, régional et national, ont surtout relever les faiblesses de la formation.

Faiblesses parmi lesquelles le faible niveau des agents choisis par les autorités locales parfois ne sachant pas lire et écrire en français et le non respect des critères de sélection. Des constats qui, selon la Directrice nationale adjointe de la santé communautaire, doivent être panser pour l’ateinte des objectifs.

Financé par la banque mondiale avec un appui technique de Catholic Relief Service (CRS) en partenariat avec Chilfund, ce projet vise à doter la Guinée des Relais communautaires (RECO) et des Agents de Santé Communautaire (ASC) qui auront pour tâches d’assurer la surveillance dans leur localité respective. Opérationnels vers le debut de l’année 2020 selon certaines sources, ces agents pourront être fonctionnaires de l’État selon le projet et constitués donc la promotion de RECO et ASC salariée de l’Etat.

Une réunion synthèse est également prévue la semaine prochaine à Conakry pour discuter de tous les contours du projet dont le suivi tient à coeur Hawa TOURE Directrice nationale adjointe de la santé communautaire.

Pour maguineeinfos.com,
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia.