C’est ce qu’a confié le Président de la CENI, à l’occasion d’une conférence de presse organisée ce lundi 16 décembre dans ses locaux à Cameroun. Grâce à l’une des applications que dispose l’institution, Me Salifou Kébé reconnaît cet enrôlement des mineurs et promet l’expulsion de ceux-ci dans leur base de données.

Plusieurs informations à travers surtout des réseaux sociaux comme Facebook ont fait été dans la capitale guinéenne, ainsi qu’à l’intérieur du pays notamment dans la préfecture de Kankan Nabaya. Pour dire vrai, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante CENI, est revenu sur cette question à travers un point de presse pour non seulement éclairer la l’antenne à l’opinion nationale et internationale, mais aussi pour répondre aux accusations dont son institution est actuellement victime.

« Il n’y pas eu pléthore de mineurs dans les CAERLES. On ne les a pas aligner à tour de rôle. On est allé dans les cours de déclaration pour faire des photos, les publiées et ça fait de l’émoi dans la cité. Je ne suis néanmoins pas celui qui vas vous nier qu’il n’y a jamais eu de mineurs sur notre fichier. La preuve, nous avons en anticipation, acquis un logiciel qui va détecté les personnes mineurs et n’en douter pas car ils seront tous décelés, enlevés et expulsés sur notre base de données. Ça c’est une question déjà résolue», a rassuré le Président de la CENI.

Poursuivant son intervention sur ce même sujet, Me Salifou Kébé s’est interrogé sur celui là qui n’a pas jouer son rôle entre les représentants des partis politiques de la l’opposition, de la mouvance, la société, de l’administration et de la CENI, jusqu’à ce que le cas de renseignements des moins de 18 ans ait intervenu.

« La question, c’est savoir qui n’a réellement pas jouer son rôle. Mais si les gens se mettent à dire que la CENI veut brûler la Guinée parce qu’elle permet l’enrôlement des mineurs, je dirai que la CENI représente la Guinée dans ces CAERLES. Néanmoins, nous nous avons pris des précautions, contrairement à beaucoup, pour ne pas que ces questions de mineurs qui ont pointé à l’horizon 2013 et 2015 ne reviennent. Cette année nous mettrons tous devant les faits accomplis et les mineurs seront expulsés», a expliqué le numéro 1 de l’institution en charge des élections en Guinée.

Par ailleurs, cette autre question relative à la procédure qui va être utilisée par CENI à travers l’application pour effectivement détecter ces mineurs n’a pas été répondue avec précision. Me Kébé dit d’ailleurs n’avoir pas possédé des acquis en informatique pour cela.

« J’ai beaucoup de qualités mais je ne suis pas informaticien», a coupé court le Président de la CENI.

Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com