Un atelier sur la revue annuelle est ouvert ce lundi 16 décembre pour prendre fin demain mardi à Conakry. Elle (revue) vise à échanger sur les principaux résultats de l’année 2019 en vue de dégager des recommandations et des ajustements nécessaires devant permettre à l’OIM et aux agences du SNU ainsi qu’aux membres du gouvernement d’harmoniser leurs interventions pour les années 2020 et 2021.
Cet atelier de 2 jours, regroupe les cadres de l’OIM, les partenaires de l’État, les unités techniques régionales et centrales, le secteur privé.
Depuis au mois d’avril 2017 selon Asima Michael chargé de programme à l’OIM, le retour de plus de 15 migrants a été facilité en Guinée, dont plus de 4 milles sont en train d’être réintégrés dans les différentes sociétés à travers la Guinée. D’où l’organisation de cet atelier pour faire le bilan de l’exécution des activités programmées au cours de l’année 2019 et de proposer des actions pour le plan de travail conjoint 2020 et 2021; de faire également l’état des lieux de la mise en œuvre des recommandations de la revue semestrielle 2019; et d’examiner aussi les obstacles et des difficultés rencontrés afin de proposer des recommandations pour améliorer la mise en mise en œuvre des activités en 2020.
Au nom du gouvernement, Hady Barry, Secrétaire générale du ministère de la coopération et de l’intégration Africaine, a indiqué que cette rencontre entre eux et l’OIM s’inscrit dans le cadre de la coopération entre l’institution et l’État guinéen dans le cadre de la migration.
« Nous sommes venus pour évaluer les performances de l’OIM en Guinée par rapport aux programmes initialement établis pour savoir qu’est-ce qui n’a pas été fait et pourquoi. Cela va nous permettre de trouver les moyens pour faire en sorte que ces objectifs qui non pas été atteints en 2019 le soient en 2020», a fait savoir M. Hady Barry.
Pour El hadj Mohamed Diallo, président de l’organisation guinéenne contre la migration irrégulière, a dit avoir bénéficié 83 millions de nos francs pour un projet de restauration et pâtisserie. En dehors de ce financement, cette organisation est aussi accompagnée par l’OIM dans le cadre de formation, en assistance matériels et tant d’autres. C’est pourquoi il demande aux jeunes migrants retournés en Guinée, de faire confiance à ces institutions afin d’être bénéfiques d’autres projets.
Autres projections de l’OIM dans les années à venir, c’est de faire en sorte la gouvernance de la migration soit améliorée en renforçant les partenariats avec les structures étatiques et non étatiques.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com