Le constat est parti selon lequel, les valeurs comme celles liées au patriotisme, à la justice, au travail et à la solidarité, vertus cardinales des nations fortes et des civilisations vivantes sont bafouées à en croire les membres. Dans une déclaration lue ce samedi 28 décembre 2019 devant la presse, Mme Doukouré Asmao Bah a signifié que de nos jours, les comportements se cristallisent davantage autour des tares humaines comme l’égoïsme, l’ethnocentrisme, le régionalisme, la course à l’enrichissement exclusif et tant d’autres qui sont à la base de division de la Guinée pourtant unie et paisible.

Le collectif de l’ONG  » le vive ensemble », compte sur certaines stratégies pour faire revivre ces valeurs que les fils et filles de la Guinée perdent du jour en jour. Pour cela, il faut selon eux, dialoguer, se parler, s’entendre, se compléter, se comprendre, se respecter et savoir surtout que ce n’est pas parce-que l’un a raison que l’autre à tort mais qu’on ne dialogue pas pour vaincre ou avoir avoir raison, plutôt pour s’unir et progresser.
« Nous devons œuvrer au renforcement de l’unité nationale contre toutes les velléités de division basées sur les ethnies, les langues, les origines, les religions et les appartenances politiques. Les leaders politiques, religieux, d’opinion, jeunes et vieux, femmes et hommes doivent s’investir davantage pour la paix et la cohésion sociale, non seulement dans leurs discours mais aussi et surtout dans leurs comportements. Car, ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise», a fait comprendre Asmao Bah.
Le repli identitaire caractérisé par les clivages ethniques dans les lieux de travail, les relations de voisinage tendues dans nos quartiers et villages, occasionnés par les leaders politiques guinéens disent-ils, ont été dénoncé par les membres de l’ONG. C’est pourquoi, Dr Abdoul Chérif, Président de ladite ONG regrette la déperdition de ces valeurs pourtant propre à la Guinée.
« Selon le constat fait par les membres de notre ONG, c’est qu’il y a eu vraiment une déperdition de nos valeurs. Ce que nous nous avons connus à l’enfance, on ne retrouve pas ça aujourd’hui et l’héritage qu’on a bénéficié de nos parents n’est non plus véhiculé. Alors moi je me rappelle lorsque je quittais la classe avant l’heure, le premier que je rencontrais me demandais de retourner en classe et je n’avais pas besoin qu’il soit mon père, mère ou ma tante. Mais de nos jours, essayez de crier sur l’enfant de votre jeune frère ou de votre frère. Il vous dira tout de suite que tu n’es pas mon père et ce n’est non plus toi qui paye mes études. Donc, ce sont ces valeurs qui existaient avant que nous avons perdus. Alors nous voulons revenir à celles-ci, notamment la solidarité», a solliciter le président.

Pour la bonne appréhension des choses par les citoyens, les membres de l’ONG comme s’appesantir sur la sensibilisation de toutes les composantes de ce pays à le porte à porte, afin que cet héritage légués par les davanciers reprenne jour en Guinée.

Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com