Ce jeudi, 9 janvier 2020, le Syndicat libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG ), a déclenché son mot d’ordre de grève dans tout le pays. Une manière d’exiger du gouvernement, un salaire de base de huit millions de francs guinéens et l’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique sans <<conditions >>. Cette nouvelle grève dans le secteur éducatif, n’a pas laissé indifférente la presse nationale.
Aboubacar Soumah et ses camarades, paralysent encore les écoles, titre guineenews.org. Plusieurs établissements, poursuit le journal, ont été paralysés ce 9 janvier. Et pour cause, rappelle-t-il, le mot d’ordre de grève lancé par le Syndicat libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG ).
Les cours effectifs dans la commune de Matoto, atmosphère morose à Kaloum, constate de sa part guinee7.com. Comme on pouvait s’y attendre, indique ce journal, bon nombre d’établissements n’ont pas vibré à leur rythme habituel ce jeudi 9 janvier, première journée de grève du SLECG. C’est le constat notamment, cite ce journal, des lycées « 28 septembre » et « 02 octobre » de Kaloum.
À Kindia, renchérit mediaguinee.com, cette grève a été observée partiellement dans certains établissements élémentaires et secondaires. C’est le cas du lycée « 28 septembre » où huit professeurs sont présents sur 16 programmés, précise ce journal en ligne.
Une lycéenne tuée par balle en marge des violences qui ont émaillé le premier jour de grève déclenchée par le SLECG, conclut africaguinee.com.
Mohamed Lamine Souaré pour maguineeinfos.com