Sur ordre du procureur substitut, Alseny Bah ce jeudi, 16 janvier 2020, les forces de défense et de sécurité viennent d’expulser many militari  les journalistes de la salle d’audience.

Le procès citant 21 enseignants s’est ouvert en souffrance ce matin au tribunal de première instance de Mafanco mais en l’absence des hommes de médias traînés, humiliés et jetés hors de la salle d’audience où sont interrogés  à tour de rôle les enseignants membres du SLECG arrêtés il y’a de cela quelques jours et mis sous mandat de dépôt.

Alors qu’ils prenaient des images concernant l’arrivée des prévenus dont la plupart des faits de provocation  à un attroupement par discours et paroles, les journalistes se sont vus refuser l’accès à la salle d’audience. Chose qui n’est pas une première devant les juridictions du pays. Déversés à l’entrée du siège du tribunal, là aussi, les journalistes sont chassés et renvoyés très loin des locaux de la juridiction.

En attendant, le procès continu son cours et 22 journalistes galèrent dans la nature. Et l’inquiétude, c’est qu’on se demande bien de ce qui se fabrique dans la salle d’audience puisque ce refus d’accès nous fait penser un procès à huit clos.

BAH Mohamed
Pour 
maguineeinfos.com