C’était le dernier virage ce vendredi, 17 janvier 2020 dans le dossier citant une dizaine d’enseignants tous du SLECG de par devant le tribunal de première instance de mafanco. Le procureur requiert 8 ans et tente de faire dédouaner trois autres des charges pour lesquelles ils comparaissent.
Pendant de longues heures de plaidoiries et de réquisition, le procureur substitut n’a pas pu fournir de scellé pouvant servir de preuves pour assoir ses arguments selon lesquels, le proviseur du lycée Bonfi qui est partie civile dans cette affaire, aurait reçu des coups et blessures volontaires ainsi que des menaces venant des mis en cause.
Pendant toute sa réquisition fondée selon la défense sur la théorie, Alseny Bah n’a pas cessé de rappeler aux enseignants grévistes qu’ils 《ne doivent s’attendre qu’au confort moral et non matériel 》, avant de requérir une peine d’emprisonnement de huit mois contre 7 d’entre eux et demander la relaxe pour trois autres dont Sâa Lénoh pour délit non constitué. Ce qui ne tarde pas à irriter la colère des avocats des prévenus des faits de menaces,coups et blessures volontaires et injures publiques à prendre les choses en mains, couvrant Alseny Bah de vocabulaires caustiques qui décrivent son attitude purement contraire au Droit.《le procureur est passé par l’école de la répression qui est le tribunal de dixinn où le procureur se glorifie de l’emprisonnent des innocents》, a lancé maître Kamano avant que son confrère maître Salifou Béavogui ne pousse loin le bouchon en parlant cette fois du comportement du proviseur qui trimbale les prévenus.《il y’a une main noire derrière ce dossier et le proviseur est une figure de proue dans l’empêchement des grèves des enseignants, il est un fervent serviteur du RPG et il partira faire le compte rendu demain samedi à l’assemblée hebdomadaire du parti 》,souligne t-il.
Dans une autre acception, l’avocat du peuple regrette l’orientation et l’existence de ce procès qui s’avère devant lui, un procès de la honte.
Après des discussions entre différentes parties du procès, l’affaire est à cet effet mise en délibéré pour décision être rendue le 21 janvier prochain pour situer ces cadres du SLECG sur leurs sorts. En attendant la grève suis son cours et menace la réussite des élèves pendant les examens nationaux puisque les laisser en prison ne fera qu’augmenter le risque d’année blanche.
BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com