C’est avec un coeur meurtri qui saigne que j’écris ces quelques mots pour décapuchonner la désolation et la tristesse qui m’abritent, donc une affliction, un état de dépression morale, chose causé par ces événements fâcheux, abominables, détestables, haïssable, horribles et exécrables qui surgissent en boucle et puis s’abattent sur ce beau pays,la Guinée depuis un certain temps. Bientôt notre pays aura une réputation de boucherie.

La Guinée n’est plus la même, en tout cas personnellement, je ne me retrouve plus. Je suis contre le pillage des biens d’autrui parce que le civisme nous enseigne que détruire les édifices publics et privés, c’est comme si vous mettez au monde un enfant et attendre au moment où il commence à vous servir, et puis vous l’étranglez un soir au couché du soleil. Cela est regrettable c’est vrai, mais tuer les citoyens comme des moustiques puisque dans nos sociétés, même des poulets ne sont pas tués au quotidien pour nous servir de repas.

L’horreur dans toute cette histoire, c’est quand on se sent abandonner par la justice parce qu’on se fait tout simplement tuer par ceux qui sont censés nous sécuriser. Bon Dieu dans quelle République nous nous retrouvons enfin.

Chaque jour qui passe, notre chère Guinée fait de grands pas vers l’enfer et personne n’est là pour la sauver de ces flammes et étincelles rares. Quand j’ai appris qu’un ambulancier a trouvé la mort dans un exercice de sauvetage, je me suis demandé si Dieu nous a fait dos en nous infligeant cette punition de par la faute, le mauvais comportement et la faiblesse de nos dirigeants oubien il nous aurait quitté parce que même en Libye, Pakistan, Afghanistan ou encore je ne sais où, on n’ose lever la main sur la croix rouge,des personnes censées apporter les soins médicaux aux blessés pendant la guerre,mais chez nous, ça arrive et puisque ça concerne des personnes sans défense, l’État est inexistant.

Avec ce qui se passe actuellement en Guinée, c’est mieux d’évoluer sans président de la république et sans les deux autres pouvoirs puisque dans ma tête aujourd’hui, c’est comme si on était sans autorités. Une barbarie rarissime et gravissime nourrie par une bande de pourriture qui ne sert à rien à part voler et piller nos biens, mais retenez que tout finira par finir et le jour y,vous allez tous déguerpir sans délai ni préavis.

Je m’en fous de ceux qui sont au pouvoir encore moins ceux qui aspirent décrocher le fauteuil présidentiel avec le sang et dans le sang du guinéen car je m’adresse à la jeunesse guinéenne qui est aujourd’hui devenue un jouet pour le pouvoir et l’opposition.

N’acceptez guère de mourir pour des politiques parce qu’ils s’en foutent de vos belles âmes. Retenez que le tueur c’est pas seulement celui qui tire car celui qui draine la foule à l’abattoir en est aussi un.
Donc savons notre Guinée de la noyade et de l’enfer! Personne n’a fait exprès de naître ici, alors tournons dos à la violence et apprenons à s’aimer pour éviter que ce pays qui nous appartient tous coule dans le chaos par le mauvais comportement et la mauvaise conduite d’un clan. La paix n’a pas de prix!

Par BAH Mohamed journaliste et Analyste politique