L’ex secrétaire général adjoint du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée était l’invité de l’émission les  » grandes gueules  » de ce mercredi, 29 janvier 2020. Joint au téléphone et questionné sur ce qu’il reproche à son ancien allié  syndicaliste, le professeur de philosophie n’a pas emprunté mille chemins pour regretter les agissements de l’homme qui selon lui serait peu honorables surtout dans les moments de prise de décisions.

Oumar Tounkara a pris part à la dernière négociation ouverte lundi dernier par le gouvernement en qualité de secrétaire général adjoint du SLECG. Il croit dans être dans une logique normale pour  parfaire le combat mené par le syndicat porté par l’homme fort, Aboubacar Soumah même si ce dernier ne cautionne pas cette improvisation qui les divisera encore davantage.

Au-delà de ce qu’il espère obtenir de cette négociation en guise d’amélioration des conditions de vie des enseignants, Oumar Tounkara revient sur son  différend avec le patron du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.  « Il y a les décisions qu’on prenne ensemble. Le   syndicat, c’est la tribune la plus démocratique. Aboubacar Soumah veut générer le SLECG en monarque de droit absolu », accuse-t-il.

Demandé si un quelconque  problème de bien serait à l’origine de leur désaccord, Oumar Tounkara répond. « Je n’ai jamais été choqué par son avoir. Je ne suis pas porte-pouvoir, ni un automate. On ne me dirige pas comme on veut, on se concerte pour que nous aboutissons à un consensus. Donc, je ne me laisserai pas dominer parce que mes parents m’ont mis à l’école pour que je puisse réfléchir », conclut-il avec un ton colérique.

Il reste désormais à savoir si les résultats qui seront issus de cette négociation déjà ouverte, pourront mettre fin à la grève des enseignants, faire fléchir leur  position par rapport aux huit millions réclamés, les poussant ainsi à retourner dans les salles de classes.

BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com