Certes le bilan en terme de fonctionnement et les ressources du Fond d’Entretien Routier a été positif courant 2019, mais son Directeur général reconnaît tout de même que beaucoup reste à faire, notamment le non respect du délai d’exécution des projets par les maîtres d’ouvrage mais aussi, l’amélioration du temps de vie de ces projets et la non application du décret sur le rehaussement de la redevance de l’entretien routier à 500 fg. 

Même si M. Souleymane Traoré dit avoir rempli les obligations dans l’exécution financière avec son équipe, mais 2020 doit être une année de défi pour son institution afin de répondre aux exigences du gouvernement. C’est pourquoi un partenariat énorme a été développé avec les institutions de financement telles que l’Union européenne, de la BAD, car en Guinée comme sur le plan africain ceci est important pour faire face à ces défis.

Au micro de maguineeinfos.com, le Président de l’Association des Fonds d’Entretien Routier Africains AFERA, compte formuler certains plaidoyers auprès des partenaires techniques et financiers, une fois à Dakar au compte de leur assemblée afin que ceux-ci puissent s’intéresser au financement de l’entretien par rapport aux limites que les États ont atteint.
« Comme principaux défis en 2020, c’est pousser tout d’abord les maîtres d’ouvrage premièrement à faire les passations à temps. Deuxièmement, limiter le financement des projets en fonction de nos moyens. Il s’agira donc de réduire cela pour que nous nous concentrions sur le financement de l’entretien routier. Comme défi aussi, c’est celui lié à la passation au niveau des maîtres d’ouvrage, l’exécution des contrats dans le délai et également le combat perpétuel par rapport à la diversification des ressources», a envisagé le Directeur général du FER-Guinée.

Souvent, la majeure partie fait l’amalgame entre le rôle du ministère des travaux publics, celui de la direction nationale de l’entretien routier et également le rôle que joue le Fond d’Entretien Routier FER. Interrogé sur cette question, M. Souleymane Traoré n’a pas pensé deux fois pour faire la part des choses.
« Je le précise très souvent à la presse et je répète une fois encore que le Fonds d’Entretien Routier est une institution financière. Il n’a pas à sa charge, la programmation et l’exécution des travaux. Notre rôle, c’est de vérifier à travers un rapport de financement et linéaire entretenue, le communiqué des maîtres d’ouvrage».

Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com