Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 05 février 2020, les Secrétaires généraux des centrales syndicales du pays, réunis au siège de l’Union Syndicale des Travaillé de Guinée ( USTG), ont apporté leur solidarité aux enseignants grévistes de l’équipe que dirige Aboubacar Soumah.
D’abord, ces centrales syndicales telles que l’USTG, ONSLG, UGTG COSATREG, CGTG, CGSL, UDTG, SIFOG, UNTG, CGFOG, CONASYG, ont pris en témoin, l’opinion nationale et internationale, sur les graves et récurrentes violations de la liberté syndicale et le droit inaliénable à la négociation et à la protection régis par les conventions 87, 98, 151 et 154 de l’OIT.
Devant les hommes de médias, ces travailleurs et retraités de Guinée tous secteurs confondus, ont dénoncé et condamné l’attitude déstabilisatrice du gouvernement dans la gestion du dialogue social et la justice sociale. Ils ont également pointé du doigt, l’irresponsabilité des autorités de l’Éducation dans la gestion de la crise au sein du système éducatif guinéen, matérialisée par les propos désobligeants, tenus par le Ministre du MENA à Boké.
« Nous rappellons que toute prime, quelque soit sa valeur; reste temporaire, facultative et ne constitue qu’un accessoires de salaire et non une valorisation du salaire indiciaire. Eu égard aux points susmentionnés, les Centrales Syndicales Nationales Guinéennes, réunies ce jour 05 /02/2020 au siège de l’USTG décident de ce qui suit:
– la reprise, immédiate et sans conditions des négociations avec les signataires dudit protocole,
– le maintien du mot d’ordre de grève sur toute l’étendue du territoire national en attendant un aboutissement heureux,
– l’arrêt immédiat du gel de salaire des enseignants pour faits de grève. Faute de quoi, nous centrales syndicales, solidaires au SLECG, se réservent le droit d’user de tous les moyens légaux pour faire valoir le droit syndical, entre autres, une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national», a indiqué El hadj Yamoussa Touré, Secrétaire général de la COSATREG, une branche syndicale.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com