Sangaréyah, sous préfecture de Samayah située à une trentaine de kilomètres du chef-lieu Kindia, c’est l’un des sites agricoles choisit par Thierno Boubacar BARRY pour transformer ses rêves en réalité. Depuis plus de 2 ans, le jeune entrepreneur y cultive différentes variétés d’ananas. Diplômé depuis 2007 en business management d’une université anglaise, la culture de l’ananas est aujourd’hui devenue sa vie après de nombreux revers.
« Rentrer au pays et valoriser ce que j’ai appris » c’était l’ambition de Thierno Boubacar après des années de formation qui l’ont conduit en France et en Angleterre. Une aventure agricole qu’il a voulu, car séduit par la culture de la pomme de terre, le tout nouveau agriculteur et ses associés regroupés dans la coopérative Agroguinée, y échouent un revers financier après un investissement de 250 millions dans une plantation à Dalaba préfecture de la moyenne Guinée. Seulement 5 millions eu en retour. Une aventure ratée qui voient 7 de ses associés abandonnés.
Isolé, l’entrepreneur continue dans le maraîchage avec plus au moins de stabilité et un maigre chiffre d’affaires. De retour définitif en Guinée depuis 2017, la culture de l’ananas est aujourd’hui sa passion. « On nous a conseillé de faire l’ananas, mais j’avoue qu’au début on n’était très réticent car, ça prenait 14 à 16 mois alors que nous, on voulait un projet rentable qui va donner au moins 3 récoltes dans l’année ». Confie t-il.
Avec 12 mille pieds au début, l’expérience se montre gagnante. Aujourd’hui, 17 hectares repartis sur 5 sites sont mis en valeur dans Samayah et Mafereyah (Forécariah). 20 tonnes minimum récoltés à l’hectare nous dit l’entrepreneur. Des sites qui servent aussi d’école à certains jeunes débutants. Des cultures agricoles, des formations techniques leurs sont apporter.
À la tête de Agroguinée, l’entrepreneur gère aussi des projets de particuliers sur des domaines privés ou octroyés par la coopérative.
Thierno Boubacar se réjouit aujourd’hui de l’initiative du gouvernement de labelliser la variété « Baronne » identité de Kindia.
Avec une dizaine de travailleurs, Thierno Boubacar BARRY espère voir ses activités plus épanouies. À part la culture de l’ananas, l’homme s’essaie depuis récemment dans l’élevage.
Aboubacar Wayé Touré depuis Kindia pour maguineeinfos.com
