Cette campagne va concerner en majorité des professionnels de médias publics et privés du pays. Au cours d’une conférence animée ce mercredi 11 mars à Conakry, Pr Bangaly Traoré de l’ONG AGUICAN a indiqué que ce sont 18,11 millions de cas, dont 9 millions de décès que le monde enregistre chaque année. C’est pourquoi il compte avec les autres membres, passer par les séances de sensibilisation sur les dangers du cancer du sein et du col de l’utérus notamment chez la femme.

Avec un peu plus de 2500 cas dont 2000 décès par an en Guinée, les membres de ladite structure veulent relever le défis avec l’organisation des séances de dépistage afin de remédier à cette autre maladie. Souvent source de complication chez certaines femmes, le cancer du sein et du col de l’utérus sont des maladies causées par une multiplication cellulaires incontrôlées, qui dépend de ces organes et constitue la cause d’une mortalité très élevée.
« Le cancer se manifeste différemment: Pour le sein, ça commence par une boule dans le sein et de façon précoce. Pour le col de l’utérus: c’est par la survenue du saignement vaginal. Ce sont des cancers qui évoluent sans aucun signe. D’où la nécessité d’être détecté avant l’apparition de ces signes. Alors c’est ce qui fait l’objet de ce dépistage, avec pour campagne prévue pour le 19 et 20 mars 2020, de 8 heures à 14 heures au centre de dépistage Aminata Traoré à la polyclinique, MEDISAR à côté du centre de santé Hadja Djéné Kaba Condé», a indiqué Professeur Bangaly Traoré, chef du service de cancérologie à l’hôpital national Donka.

Cette opportunité offerte surtout aux femmes professionnelles des médias, va consister à dépister le col de l’utérus et du sein, avec la possibilité de traitement gratuit, de légion précancéreuse de l’utérus. Ce cancer de sein et de l’utérus, sont une véritable préoccupation de santé publique. Avec un peu plus de 2500 cas dont 2000 décès par an, il représente les 35% des cancers en Guinée.
« Pour lutter contre ces deux cancers, il faut: la prévention 0530, ne jamais consommer le tabac, avoir une alimentation équilibrée et riche en fruit, pratiquer une activité physique régulière, à cela s’ajoute la vaccination pour des mesures préventives afin d’éviter l’infection par le virus de papilum humain».
À en croire les membres du l’ONG, la propriété donnée aux professionnels de médias est partie du constat que la presse n’ont pas souvent le temps lors des campagnes de dépistage communautaires.
« C’est pour cette raison qu’on a dédié ces deux jours aux professionnels de la presse. C’est aussi une occasion de les informer et les impliquer dans la communication sur le danger des cancers qui font des ravages dans notre pays», a laissé croire professeur Traoré.

Sâa Robert Koundouno pour la mauinéeinfos.com