La chambre de contrôle et de l’instruction de la cour d’appel de Conakry vient d’ordonner dans l’après-midi de ce jeudi, 12 mars 2020, la remise en liberté de Sekou Koundouno et Ibrahima Diallo, tous membres du Front national pour la défense de la constitution, arrêtés le vendredi, 06 mars dernier.
Ils sont certes libres, mais demeureront pour l’instant sous contrôle judiciaire et devront se rendre une fois par semaine au cabinet de monsieur Almamy sekou Camara, juge d’instruction au TPI de mafanco dont l’ordonnance a été infirmée par ladite chambre.
Pour prendre cette décision qui a ordonné la remise en liberté des opposants au troisième mandat, la chambre de contrôle et de l’instruction s’est appuyée sur l’article 294 du code de procédure pénale qui à la fois, infirme l’ordonnance du tribunal de première instance de mafanco, mais redonne également le sourire aux deux activistes depuis des jours placés sous mandat de dépôt.
Il faut donc dire que les avocats des prévenus des violences par voie de faits , outrage à agent et autres, ont improvisé cette procédure accélérée non seulement pour faute de compétence territoriale qui rattache ce dossier à la juridiction de mafanco, mais aussi pour obtenir leur mise en liberté. Ce qui porte fruit pour l’instant.
BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com